Le classement s'établit au meilleur des 4 courses disputées par chaque trailer sur les 8 épreuves proposées.

Aucun ETA n'a couru 4 manches en 2010.

Chez les femmes :

Victoire de Josiane Piccolet devant Sandrine Motto-Ros.

Christine termine 8ème avec 2 courses. En participant à 4 épreuves, elle pouvait prétendre à la 2nde place du classement final féminin.

Chez les hommes:

Victoire de David Pasquio devant Christophe Malardé et Arnaud Perrignon.

Eric termine 29ème (3 courses)

Michel se classe 40ème(3 courses)

NicoR finit 66ème (2 courses)

ManuJ est 101ème (1 course)

NicoP 110ème (1 course)

Damien 164ème (1 course)

Erwan 170ème (1 course)

Tous les résultats, manche par manche et classement final: 

http://esprittrailanjou.over-blog.com/ext/http://www.salomonendurance.com/

  Avec 220 partants à l'UTS2010,  le plateau au départ s'avère de très grande qualité. 

Seront au départ dimanche du Mont Dore à 5h30 :

- Thomas Lorblanchet : Champion du Monde de trail 2009 et habitué de la première place en 2010
- Sébastien Chaigneau : 2ème de l'Ultra Trail du Mont Blanc 2009 et vainqueur du Lybian Challenge
- Pascal Giguet : Ancien membre du team Salomon, étant parti vers la marque qui monte HOKA, habitué des hautes marches.

... et surement bien d'autres coureurs qui viendront plein d'ambition se mesurer aux montagnes auvergnates !

Plusieurs membres d'Esprit Trail Anjou seront et départ (et à l'arrivée...)

   Au programme :

17km (227 inscrits)

34km (361 inscrits)

80km (220 inscrits)

Le 34km sert de support à la dernière manche du challenge Salomon pour les femmes.

Le 80km sert de support à la dernière manche du challenge Salomon pour les hommes.

Le site du challenge : http://www.salomonendurance.com/ 

Les trails du Sancy......le Trail rustique comme on l' aime.....pour les trailers......par des trailers.

http://www.xttr63.com/CPLVR/index.php?option=com_content&task=view&id=39&Itemid=63

(CR, photos et résultats des trails du Sancy 2010 dès lundi prochain ici même)

  GRAND RAID DES PYRENEES 2010 version light, 80km et 5000mD+

Plein de trucs à dire mais par où commencer???

Des MERCI pour commencer...

A mes parents venus m'accompagner sur cette course et me faire l'assistance le long du parcours tout en assurant une couverture photo digne de Paris Match, et permettre à mon "grand garçon" de 3 ans ½ de voir son papa déguisé en coureur dans les montagnes et de pouvoir passer avec moi la ligne d'arrivée dans une ambiance style passage de Col au tour de France.

Virginie ma compagne, m'ayant autorisé quelques sorties d'entraînement dans les montagnes basques cet été et "bloquée" en Anjou le WE de la course par sa pré-rentrée et surtout par la garde de notre petit 2ème, mais qui m'a poussé par suivi Internet interposé m'envoyant même des SMS (que je lirais une fois arrivé!!!) sur les écarts, la météo et j'en passe...

Aux copains d'ETA et les autres, sur place ou par téléphone pour les encouragements d'avant course et les félicitations adressées après l'arrivée.

Au club de Trail de Bidarray, Baztandarrak qui a permis à de nombreux coureurs cet été de pouvoir s'entraîner sur des sentiers similaires à ceux du GRP sur de nombreux points en organisant leur marathon de montagne.

A l'équipe d'organisation et aux bénévoles pour nous avoir proposé un WE de course pyrénéenne au Top sur quasiment tous les points.

Des RENCONTRES au cours du WE...

Fabrice, sympa 3ème, avec qui nous avons fait quasiment course commune un peu avant le col de Sencours jusqu'au passage retour du Col de Portet, encore ensemble en haut du col, il a accéléré dans la dernière portion descendante jusqu'à l'arrivée mais m'a attendu sur la ligne pour refaire la course ensemble, fatigués tous les 2 mais heureux de notre course. A bientôt je l'espère sur une autre épreuve...

Niko Darmaillacq, que Pierre m'a présenté au départ de l'épreuve à 5h du mat' sur la place de veille Aure. Je le reverrais plusieurs fois sur le parcours, appareil photo en main, avant le ravito d'Artigues, en VTT dans la descente du Pic du Midi, avec quelques membres de sa Lémur team à Soulan où il m'annonce le 4ème un peu devant moi en train de marcher. Merci encore car je finirai par le reprendre un peu avant Vignec...Encore bravo pour ta "PERF 2009" sur l'Ultra.

Pépé et Mickel, les "frangins" à l'initiative du site le GRP en rando, présents à Vielle Aurre le dimanche matin avec lesquels j'ai pu discuter un bon ¼ d'heure avant la remise des récompenses et qui m'ont lancé quelques news sur cette édition 2010 et celle à venir pour 2011...

Un concurent de Font Romeux qui parlait beaucoup depuis le départ, copain de fac de Kilian Jornet qui m'a parlé de sa traversée des Pyrénées et de Skyrunning le temps de la descente vers le restaurant Merlan (1er CP).

Des BRAVOS...

A tous ceux qui ont tenté l'aventure dans les Pyrénées cette année sur les 2 formats de course.

Aux concurents de l'Ultra, rejoints à hauteur de Tournabout (50ème km pour moi mais 130ème pour eux!!!) vers 12h00 alors que le soleil commençait à taper sévère qui malgré tout avançaient (à leur rythme c'est sûr) mais suffisament pour pouvoir ralier l'arrivée après 35/40, dès fois 45 heures de course!!!

A Laurent (rattrapé au Col de barège), Christophe (arrivé en soirée) et David (croisé au ravito de Tournabout), coureurs de "courir à Ecuillé" ou de Segré qui bouclent tous le parcours Ultra en moins de 41h et à Olivier de "courir à Ecuillé" qui lui boucle le Grand Raid, son premier Ultra en 21h et une arrivée épique de nuit avec un parcours dérouté à cause du brouillard...

Le PARCOURS... du Grand Raid (le 80 bornes seulement!!!)

Pyrénéen...mélange de beauté, technicité, gros pourcentages, terrains variés, sentiers étroits, lacs d'altitude, alpages, pierriers, panoramas, bestioles croisées en tout genre,...

Une portion de nuit qui nous fait quitter l'ambiance de Vielle Aure dès 5h du mat' pour nous faire passer par quelques villages et hameaux, puis en forêt avant de rejoindre les pistes de ski d'Espiaube et ses gros pourcentages en montée (bien 30/40% par endroit... une piste rouge quoi mais dans le sens de la montée!!!). Un épisode brumeux ensuite au sommet du col de Portet qui nous empêchera de voir le lac de l'Oule du moins à l'aller.

Le lever du soleil coïncide avec la dissipation du brouillard dans le vallon suspendu de Bastanet. Début d'une des portions les plus techniques mais surtout des plus formidables question paysage. Des rochers partout, un col paraissant infranchissable, des lacs d'altitude transparents...Une vrai carte postale où chemine le GR 10. Une fois le col de Bastanet franchit (déjà 1921mD+ encaissés), début d'une longue descente (1300mD-) qui nous mène jusqu'à Artigues avec le premier ravito. Descente dans les pierres au début au milieu des lacs (du régal!) puis en forêt assez sec jusqu'au ravito où on retrouve les premiers spectateurs matinaux venus nous encourager .

Ensuite direction cette année le Pic du midi niché à 2876m via le col de Sencours. Ce col est atteint après à nouveau une longue montée de 1200mD+ avec en visu quasi tout le temps le "géant du coin". Après une pause recharge des batteries au ravito du col, "sprint" final de 500mD+ en direction du sommet du Pic qui parait énorme vu de cet endroit et où une fin de montée style "ventoux" (paysage lunaire et gros blocs de pierre) nous attend. Pointage en haut super sympa qui permet:

1. de voir l'écart avec les coureurs qui nous précèdent!!!

2. de courir sous l'oeil un peu incrédule de bon nombre de randonneurs.

3. de pouvoir profiter d'un panorama exeptionnel sur un bon bout de la chaîne pyrénéenne d'un côté et sur une mer de nuages de l'autre.

Le Pic atteint, nouvelle longue descente jusqu'à Tournabout (50ème km) avec 1500mD- à travers pistes, chemins en alpages assez roulants.

Arrivent les 30 derniers km... Ca commence par une longue, très longue montée caillouteuse sous le soleil en direction du Col de Barèges où on retrouve toute la technicité (mais cette fois ci en montée) des sentiers traversant la réserve du Néouvielle. Le col passé, le gros morceau est fait, portion descendante ensuite encore technique entre pierres et racines avant de remonter au dessus du lac de l'Oule, que l'on verra cette fois (il est énorme et des tas de petits ruisseaux viennent l'alimenter passant au travers d'une sapinière qui clôture une descente slalom en forêt avant d'apercevoir le lac), qui se fait relativement bien au travers de sentiers balcons où il est possible de courir pour retrouver le restaurant Merlan, dernier ravito et CP du jour. De là, seule technique: visualiser le haut du col de Portet, passé le matin de nuit dans l'autre sens, enquiller les 200 derniers mètres de dénivelé+ en serrant les dents avant d'avaler à grandes enjambées (enfin ce qui vous reste) les 1500mD- sur les 11 derniers km qui nous séparent de l'arrivée à Viellle Aure.

Les gens, les cloches, la sono, l'arche d'arrivée...

Voilà, le parcous est bouclé...MAGIQUE!!!

Mon GRAND RAID 2010...Une perf inespérée au départ.

Pour ceux que ça intéresse, je mettrais suite à ce paragraphe quelques petites séquences de la préparation d'un coureur de plaine (en tout cas la mienne) pour une course de montagne style GRP.

Bref, pour faire court, une "bonne prépa" où les traditionnelles petites douleurs d'avant RDV surviennent un peu avant l'échéance mais rien d'alarmant au moment d'arriver sur Vielle Aure.

Objectif : 2ème réel objectif de la saison après le Trail du Ventoux qui s'était plutôt bien déroulé à la mi mars. 12h de course estimée en me basant sur les prévisions du logiciel Softrun (vraiment très fiable) en espérant rentrer dans le top 15 car en regardant le nom des inscrits au départ cela me semble possible.

Pour cela, 3 conditions...Il ne faut pas se mettre dans le rouge au départ et sur les premières montées qui arrivent vite, il faut arriver relativement bien à Tournabout où débute réellement la course et il faut absolument réussir à gérer efficacement son alimentation sur une durée de course qui m'est inconnue (je reste sur un max de 9h00 aux templiers 2007).

Question matos, choix de la légèreté et du pratique: eau du camel comprise au départ, sac de 3,100kg avec tout le matériel obligatoire. Je prendrais à Tournabout en plus une bouteille de 33cl en complément de St Yorre.

Pas de bâtons car premièrement je ne me suis jamais entraîné avec (le skating en ski de fond ça ne compte pas!!!) et de plus, je suis persuadé que sur les portions techniques et en descente ils m'auraient gênés plutôt qu'autre chose.

En apparté au moins 90% des concurents en utilisaient... Utiles???Pas utile sur le GRP??? Coureurs avec et sans bâtons, équitable ou non sur ces longs formats de course???

Pour la tenue, maillot ETA, buff ETA et manchettes, short et compressport pour limiter l'arrivée des traumatismes sur les mollets. Sac Wasp de chez Ultimate: super compromis praticité/volume utile, super bien adapté à ce format de course.

Alimentation: petit dèj' léger (sport meal chocolat , façon milkshake et un fruit biscuit de chez Wcup) 1h30 avant le départ.

Ensuite sur la course, je sais que je supporte très bien (testé avant) les gels et la boisson neutre de chez Wcup au moins pendant les premières heures de course, après??? Alternance donc tous les ¾ d'heure Gels/Barres. Sur les ravitos, traditionnels bananes, verre de coca ou St yorre.

En fait au bout de 7/8 heures, le sucré a eu beaucoup de mal à passer (même la boisson isotonique que j'avais sous-dosé). Là encore, Wcup avec le gel liquide énergy drink fait la différence par rapport à ceux fournis par l'organisation car le Ph neutre ne laisse pas de goût de sucré dans la bouche. Un dernier gel avalé avant le dernier CP me permettra de tenir jusqu'à l'arrivée sans connaître d'hypo sur les presque 12h de course. J'ai pourtant dû me forcer plus d'une fois sur la fin de course avec mes barres amandes et pour la première fois testé et adopté la formule soupe vermicels coupé au St Yorre (passe super bien).

La course:

5h du mat', le décompte..;5,4,3,2,1, c'est parti!!!

Je pars prudemment sur la route goudronnée en comptant les frontales qui me précèdent avant d'arriver sur Vignec. Je suis dans les 25 avant d'entamer la montée par la route puis la piste forestière. Je cours tout le temps au départ en essayant de ne pas faire monter le coeur. Je cours aux sensations car je n'ai pas de cardio. Tout semble OK, les jambes répondent bien et le soufle est nickel. La montée se passe, les granges des Lilas puis une zone en forêt dans la bruine et le hameau d'espiaube. Je suis derrière un groupe de 3 coureurs qui parlent beaucoup. Arrivent les pistes de ski à remonter et la ça monte vraiment sec. L'air est frais et je mets la veste en cours de montée. Devant ça va vite mais je m'occupe pas des autres, je monte piano. Haut du col de Portet, on bascule vers le 1er ravito et je suis avec le fameux copain de fac Kilian Jornet, un des "parleurs" suivis en cours d'ascension. Je ne m'arrête pas au restaurant merlan et entame le sentier en balcon vers de vallon de Bastanet. Le brouillard est en contrebas et ne voit pas du tout le lac de l'Oule. Le jour se lève, le chemin est royal avec tout ce que j'apprécie dans le Trail, beaucoup de blocs de pierre et rochers où il faut courir sur les arrêtes pour bien avancer. Je ne connais pas du tout ma place à ce moment là avant d'attaquer la montée dans les pierres vers le Col de Bastanet. La descente commence et elle est très technique. Sans vraiment accélérer, je reprends les coureurs qui me précédent les uns après les autres en restant souple et sans trop solliciter les cuisses. Arrive ensuite une section plus descendante dans les paturages puis forêt. On m'annonce 8ème. Je suis surpris car je ne pensais pas avoir rattrapé autant de coureurs. J'arrive finalement sur Artigues en 6ème position après avoir à nouveau repris 2 concurents dans la fin de la descente.

Ravito express, je refais le plein de barres et gels auprès de mon "assistance familiale" et c'est parti pour la longue montée vers le Col de Sencours. La piste est carossable au départ et un concurent que je n'avais pas remarqué est juste derrière moi. Il s'agit de thierry, un coureur angevin que je ne connais pas mais que je recroiserais probablement bientôt à l'étang st Nicolas pour discuter de la course. Je marche d'un bon pas au départ puis arrive à relancer sur les portions les moins raides. Place au sentier désormais où un bénévole m'aiguille de l'autre côté d'un ruisseau avant de me demander si "ça va?" et d'ajouter "parce que d'ici à Sencours on peut considérer cette partie comme difficile". En fait ce qui est difficile, ce n'est pas réellement le sentier mais sa longueur (8km) et le dénivelé positif pour y parvenir (1200mD+). Le soleil est bien présent et je retire ma veste. Je suis tout seul... pas de Thierry en vue derrière et personne devant. On voit au loin en surplomb du col de Sencours le Pic du Midi... Impressionnant par sa hauteur comparé aux sommets qui l'entourent!!! Pour l'anecdote, en cours de montée, un groupe de 3 "dames" randonneuses en me laissant passer lâchent "vous êtes quand même tous affûtés hein... c'est pas la graisse qui vous étouffe!!!" Je souris et file. Vers la moitié de la montée, j'apperçois 2 concurents devants qui filent à bonne allure avec leurs bâtons et qui arrivent à relancer sur quelques portions de sentiers en balcon. Je fais un pointage rapide, ils sont à 2' environ. J'essaie alors de les garder en point de mire sur le reste de la montée et parviens à en reprendre un un peu avant l'arrivée au Col de Sencours.

(Arrivée au Col de Sencours après 1200mD+, photo Niko D.)

Il s'agit de Fabrice (qui finira sur le podium à la 3ème place), son compère ayant "tracé" de façon assez impressionnante car nous ne trainions pas dans cette montée!!! Ravito au Col, soupe aux vermicels pour moi avant d'attaquer LA MONTEE de la journée: le Pic du Midi, 500mD+ à avaler en 3km avec une fin de montée dans les cailloux et la poussière en slalomant entre les randonneurs. On discute avec les bénévoles présents au ravito. Fabrice prend son temps car pas bien à ce moment (il m'annonçait être parti au dessus de ses moyens car il envisageait 15h00!!!). Je repars donc seul vers le sommet du Pic. Je vais croiser en cours de montée les 2 premiers qui redescendent sur un bon rythme avec au moins 30' d'avance sur moi puis les 3ème et 4ème. Arrive le pointage au sommet où on prend obligatoirement le temps d'observer le point de vue offert par la météo du jour super clémente.

(panorama depuis le sommet du Pic du Midi, photo Niko D.)

J'Entame la descente en compagnie d'un nouveau coureur qui me distance super vite. On croise les coureurs qui nous suivent... les écarts sont pas très grands il me semble à ce moment là. Je vois Niko Darmaillacq en VTT à côté du gars parti devant en contrebas qui filme sa descente avant de s'arrêter sur le côté pour attendre Pierre et Jean Marc que je vais croiser sur la fin de la descente du Pic. Je ne m'arrête pas au ravito du Col de Sencours. Je descends bien mais en restant vraiment cool et relaché car sur le long ce sont vraiment les decentes qui laissent les traces de fatigue musculaire qui se payent tôt ou tard. La descente bascule le long du lac D'oncet, tout bleu au milieu de se paysage de cailloux.

(Descente vers le Lac d'Oncet à partir du Col de Sencours, photo Niko D.)

On est maintenant en direction du Ravito de Tournabout où on rejoint les concurents de l'Ultra et où la course et les moments difficiles devraient réellement débuter. Je suis toujours sur un rythme relâché et fabrice accompagné d'un autre coureur reviennent sur moi et me dépassent. Je suis donc 8ème et me dis qu'il ne faut pas non plus trop temporiser si je veux rester dans les 10. J'accélère donc et on fait la fin de la descente à 3 puis à 2 après que Fabrice ait légèrement accéléré avant d'arriver à Tournabout.

(Arrivée sur le ravito de Tournabout-km50)

J'entre dans la tente et david (de Segré) qui a déjà 130km dans les jambes sur l'Ultra me dit que c'est dur... Je veux bien le croire...Il me dit que laurent est devant, je pense donc le rattraper sur la fin de course. A nouveau soupe et recharge en gels et barres mais le sucré commence à avoir du mal à passer.

(A Tournabout dans la tente ravito avec fabrice)

J'entame la côte dans l'herbe à la sortie du ravito accompagné de Lilian (mon garçon de 3 ans ½ qui ne veut pas vraiment à ce moment là que je "retourne faire la course dans la montagne"). Sans le savoir je repars finalement 5ème du ravito. J'avance en compagnie des costauds de l'Ultra qui me servent de point de mire le long de cette longue montée en plein soleil. J'ai sorti pour une fois ma casquette que je place à l'endroit (super bien pour le soleil mais zéro question paysages car on a l'impression comme les chevaux d'avoir des oeillères!!!) Option finalement choisie en cours de montée, casquette à l'envers...Décidément le sucré ne passe plus et même la boisson m'écoeure. Je me force sur une barre car je sais que sans manger c'est cuit... Coup de moins bien donc et fabrice resté plus longtemps au ravito de tournabout me passe et file sans que je puisse suivre le rythme. Je prends mon mal en patience, trempe ma casquette dès que j'en ai l'occasion dans les lacs et ruisseaux rencontrés. Enfin le Col de barèges où Laurent est là avec un petit groupe et...fabrice qui a pris le temps de souffler en haut. On discute vite fait avec Laurent, Fabrice est reparti mais je suis limite question alimentation et entâme prudemment la descente technique vers le lac de l'Oule. Je suis mieux et descends bien maintenant. Cette partie du parcours est super... slalom géant au milieu des sapins, les pieds légèrement dans l'eau qui coule partout en direction du lac. A ce moment là, le concurent qui avait entamé la descente du Pic du Midi à vive (trop vive!) allure est à l'arrêt. Il me dit qu'il est "cuit" et je le passe en l'encourageant quand même. Le lac est gigantesque et tout en long et je m'attendais à le longer alors quand le sentier remonte sur la gauche, je suis surpris par cette montée qui fait mal aux cannes sur le coup. J'arrive à prendre un gel Wcup énergy drink (qui est liquide et avec un Ph neutre donc qui passe sans effort) qui devrait m'être suffisant pour atteindre le dernier ravito à Merlan. En fait le sentier remontait pour atteindre un balcon au dessus du lac. Je suis de mieux en mieux et arrive à relancer quand la pente le permet. Des randonneurs m'indiquent le concurent devant (Fabrice je pense) en train de marcher... Je relance de plus belle car le dernier CP et ravito, le restaurant d'altitude merlan n'est plus très loin. Le voici et je peux donc me jeter sur un ou deux quartiers d'orange auxquels je pensais depuis un bon moment pendant cette montée. Je ne l'avais pas remarqué mais fabrice est à nouveau là. On discute un peu avant qu'il ne reparte à l'assaut des 200 derniers mètres de dénivelé positif en direction du Col de Portet. Il s'agit d'une piste de ski en herbe bien régulière. Je lui enquille le pas et parviens quasiment à recoller à moins d'1' en fin de montée. Pas suffisant et je le vois qui bascule dans l'ultime descente (11km quand même!!!). Je basule à mon tour mais descends prudemment au départ car les jambes commencent à tirer. Pistes de ski puis sentes herbeuses se succèdent et je le vois toujours accentuer son avance pour finalement disparaître devant. Le parcours longe la route qui descend du col de portet. Je suis donc tout seul mais cours tout le temps à 13-14km/h dès que le sentier le permet. La pente se fait plus accentuée et on plonge vers soulan à travers champ, le dénivelé fait mal aux jambes mais c'est mon seul repère pour me situer par rapport à l'arrivée, j'ai donc les yeux sur l'alti, objectif, les 791m de la place de Vielle Aure. J'arrive au village de Soulan et le clan Darmaillacq est là avec quelques supporters de la célèbre Lémur team. Ils m'annoncent que le concurent de devant est cuit et qu'il marche. En fait, il ne peut plus descendre. Il s'agissait de celui qui avait boosté la fin de l'ascension au Col de Sencours. Je le passe donc avant d'arriver à Vignec et me retrouve 4ème!!! Place inespérée le matin en prenant le départ. Vignec arrive... les cuisses font mal car c'est 1500mD- qu'il a fallu descendre depuis le Col de Portet avec les 3 derniers km sur le bitume. Dernière section sur la route avec le vent de face pour rejoindre Vielle Aure. A 200m de la ligne, Erwan est là avec son appareil photo pour le film de fin d'étape.

(Ligne d'arrivée en vue!!!)

A 50m, c'est Lilian mon garçon qui fonce vers moi pour me prendre la main. On passe la ligne ensemble dans une super ambiance après pour moi 11h40'23" de course à travers les Hautes Pyrénées.

Fabrice m'attend à nouveau et on se félicite mutuellement pour nos courses respectives car encore en retard de 15' sur les prévisions Softrun sur 12h au niveau de Tournabout, on réussira sur les 30 derniers km à reprendre 35' pour moi et 40' pour lui sur ses prévisions...

(A l'arrivée après 11h40min de course...)

Le podium ne se joue pas dans cette dernière descente mais certainement sur les ravitos où l'option qu'il avait choisi (beaucoup de temps d'arrêt) s'est avérée payante donc pas grand chose à regretter sur cette 4ème place.

On restera en famille toute la soirée sur la place de l'arrivée assistant aux fins de courses de nombreux concurents de l'Ultra et du grand raid.

Super WE, Super course... seul petit déception... je pensais quand même monter sur l'estrade le lendemain matin pour ramener LA photo de ma saison 2010... 4ème au scratch, 4ème seniors... c'était quand même le Grand Raid des Pyrénées!!! Dommage...

Désormais, place à la récup' (aujourd'hui encore -mardi-, les jambes font mal) jusqu'aux WE des Trails du Sancy le 10/11 septembre prochain où je testerai "pépère" la formule Trekking avant d'aller encourager les copains d'Esprit Trail Anjou et les autres en famille le lendemain sur le parcours des "Grandes courses".

Ensuite, fin de saison encore non établie mais sûrement sur des Trails proches de l'Anjou et surtout sans pression...

Voilà, fin du CR, 12h30, l'heure de se diriger vers A Funtanella, petit établissement Corse implanté sur le centre ville d'Angers: programme, sandwich accompagné d'une bonne Pietra bien fraîche (c'est le genre d'adresse qui nous fait compenser le manque de dénivelé à l'entraînement par rapport aux "montagniards"!!!), assis au soleil en terrasse, les pieds en Anjou mais la tête encore en Haute Pyrénées...  

BONUS Entraînement...

Voici en vrac quelques séquences de cette prépa GRP 2010 (quand même en gros 19 semaines planifiées suite au Ventoux)...

Après 3 semaines de silence, la famille Ars/Tarbis sort de sa réserve.

A la lecture du blog, on peut constater que vous êtes tous bien studieux, les échéances CCC, Pyrénées, Sancy approchant. Voici quelques photos de notre préparation intensive de ces 3 dernières semaines.

Du dénivellé en voici en voila, surtout avec le coude…. Nous commencerons par Las Vegas, ou nous trouverons la meilleure Margarita de tous notre séjour, et sous 45°c, fallait qu’elle soit bien fraiche.

Direction ensuite le grand canyon, ou je me suis entrainé au port du camel back, le mien étant chargé d’environ 20kg, et ça n’arrête pas de gigoter.

De retour, nous passerons par la mythique « road 66 », après une brève rencontre avec un serpent à sonnette, quelques autochtones consanguins, nous décidons de ne pas trop nous attarder.

Le lendemain, nous allons visiter un grand trou, soit disant fait par une météorite, en voici un aperçu, avec un breuvage local, déjà fort apprécié par notre blogmaster, il y a quelques temps de cela.

Tout ça, et bien ça nous fait de la route, OK, y’a 500ch sous la pédale, mais quand même. Alors, nous décidons de nous reposer à Phoenix, dans notre modeste demeure, tout en sirotant une margarita bien fraiche.

Nous passerons les deux dernières semaines à Puerto Penasco au Mexique………….en pratiquant assidument le sport local (de toutes façons, y’avait rien à faire d’autre), je parlais bien sur du sirotage de margarita lime, dans le bar de la piscine.