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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 21:00

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Il était une fois...

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un petit village possédant un lieu emblématique aux portes d'Angers...

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...Village autour duquel oeuvrait pour la réussite de leur Trail une belle bande de GO...

...avec de "gros" moyens...

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...et bien entendu leur envie de bien faire...

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...avec comme objectif de vous proposer des parcours aux passages "surprenants"...

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... où vivent à l'année quelques créatures étranges...

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Bref...Le TRAIL d'ECUILLE...C'est bientôt complet alors continuez l'entraînement et RDV à Ecuillé le 15 décembre...

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 08:00

 

Dédicaces à Jean Marc de la Lémur Team, croisé au gite sur place...Trail du grand vignoble    

et à Antoine, le chanteur qui ne voulait pas se faire couper les cheveux, croisé sur l'aire d'autoroute au retour vers Bourges...(aucun rapport mais ça me fait plaisir).

 

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images-copie-1 téléchargementa,c'est fait!!!telechargement--1-.jpg

 

Du typique..du terroir...de la pente...de la boue...du fromage...des vaches...et des coureurs d'ETA!!!

 

Prépa Templiers Auvergnate


      Notre base de vie / logo-gite-final.jpg

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Sympatique adresse tenue par Laurence et Christophe au Col de la croix Morand (1401m)...juste en face du Puy de la tâche (1628m). ..Vue depuis le sommet sur l'image en dessous, c'est pas les voisins qui se bousculent!!!

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      Samedi / footing découverte de 8km en aller/retour par le GR4vers Pessade puis l'AM balade depuis le Col de la croix Morand, descente vers le Mont Dore par le GR4, montée au Puy Gros après une "séance de jardinage" sous le sommet, descente rapide vers Prend toi garde, retour au Mont Dore puis direction la grande cascade avant de remonter vers le Col de la Croix St Robert et d'enchainer les 4 Puys par les crêtes (Barbier, l'Angle, Monne et la Tâche) et enfin shuss final vers le gite

Bilan: 5h de rando course pour 26km et environs 1500mD+

 

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Aurélien, Pascal C et Laurent en séance de jardinage...Erwan qui s'essaie au sport national sur les GR Auvergnats: le passage de barrière en zones d'estive.

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Le Puy Gros, énorme souvenir lors de l'Hivernal du Sancy 2011, 100km/h de vent et -20° au sommet Brrrrr..la banne d'Ordanche vu de son sommet...ses belles pentes...sa crête que l'on empreinte avant de "piquer" vers le Mont Dore.

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Les "curistes" d'ETA au sommet de la grande cascade...

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Autre vue sympa sur le Mont Dore depuis les hauteurs de la grande cascade (le Puy Gros est tout au fond...)

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Les crêtes enherbées qui relient les "4 fantastiques": Puy de la Tâche (d'où est prise la photo), Puy de Monne, Puy de l'Angle (le plus haut), Puy Barbier...Au fond à droite  la chaine du Sancy

 

 

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Rencontres "animales" au Col de la Croix St Robert...puis en bas du Puy Barbier

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Des rencontres au sommet...

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Des sommets où ça décoiffe pas mal...

 

En haut du Puy Gros...

 

...et du Puy Barbier

 

Dimanche, on ne fait rien, comme des gros manches!!! Et bien si mais dans le vent, le brouillard et la pluie ce qui explique l'unique photo...

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..qui prouve que  tout le monde est bien rentré.

 

Départ à la frontale dès 7h15 pour une descente par le GR4 jusqu'au Mont Dore, un sentier en balcon jusqu'aux thermes, remontée par le chemin des milles gouttes, du Capucin direction le sentier des médecins pour déboucher à la station du Mont Dore...Attente trempés qu'une fenêtre météo plus favorable nous permette la grimpette jusqu'au Sancy (fenêtre qui ne viendra malheureusement pas).

On se rabat sur une descente, qui remonte puis qui redescend (entrecoupée d'un petit "100mD+ vertical" pour un binome de courageux...des vrais quoi, hein Pascal?) en direction du Mont Dore par un mix route/chemin pour rattraper les thermes puis le GR4 que l'on remontera en contre la montre individuel chacun à son rythme jusqu'au Col de la Croix Morand.

Bilan: 31km pour environ 1000mD+ en kway"dans les sapins"...Un peu comme à l'UTMB quoi!!!

 


      No comment...Esprit Trail Anjou, le Trail mais pas que!!!

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 08:00

Cr tardif mais rapide de ma CCC 2012


Cliquer pour fermer  Cliquer pour fermer 
Arrivée à chamonix avec Nico Pichon et Philippe Fernandez le mercredi soir, on loge dans un ancien palace réaménagé en appart', la classe, et en plus, c'est à 150m de l'arrivée. 
Le jeudi, c'est prise du dossard, contrôle des sacs, petite frayeur au passage, les organisateurs ne trouvent plus mon certif'...donc t'auras pas ton dossard mon petit...oupss!!! 
J'ai pourtant la confirmation de l'inscription, mais ils ne veulent rien savoir, alors direction le doc du coin, c'est fait en 3 minutes. 
Contrôle du matos obligatoire, veste à capuche, téléphone, gants et bonnet. 
Ah oui, j'oubliais, 2 jours qu'on est là, et il pleut sans discontinuer! 

Visite de Chamonix, enfin, de ses boutiques, forcément  de sport, de véritables cavernes d'ali baba pour les traileurs que nous sommes. 
Incroyable, vu d'Angers, je m'imaginais qu'il n'existait que 2 vestes gore tex, de couleurs noires.......et bien non, des centaines et de ttes les couleurs. 
On se fait à manger, des pâtes, et encore des pâtes pour moi. 

Vendredi matin, direction les navettes, et départ vers l'Italie...tjs sous la pluie, on ne sait même pas si il y a des montagnes autour de nous tellement le plafond est bas.   

Arrivée à Courmayeur, un coin de ciel bleu, qui ne durera hélas que quelques minutes, et c'est sous une petite pluie que nous prenons le départ. 
Grosse émotion quand même, les Italiens font les choses en grand, hymne national, excellent speaker. 
annonce de l'organisation, trop mauvaise conditions sur les sommets, on supprime tête au vent et tête de la tronche, on garde le reste, mais à arnuva, ce sera veste à capuche obligatoire, sinon, ils ne nous laisseront pas passer pour le grand col ferret. 

Départ, après 2km en ville devant une foule immense, c'est le début de la montée vers Bertone, je suis en compagnie de Maud Gobert, donc même si je suis facile, je reste derrière... 
arrivé à bertone, plus de pluie, 1 verre d'eau, et c'est reparti, j'assiste au début du mano à mano entre les 2 Maud. 
Bertone Bonati, chemin en balcon, Manu m'avait dit que c'était beau, sauf que là on est dans le brouillard, et le retour de la pluie, qui ne nous quittera plus jusqu'a l'arrivée 
L'arrivée à bonatti coincident avec l'arrivée des premiers flocons, 1h30 de course. 
La descente sur arnuva, une vasière, ça glisse, et il pleut très fort. 
Grand bol de soupe de vermicelle, 2 vers coca eau, j'enfile ma veste, et c'est parti pour 1h de montée dont la moitié se fera sous la neige. 
Je gère sans m'affoler, et arrive en haut  en même temps qu'Anne Valéro qui me rattrape. 
Je me laisse descendre, jusqu'à la Fouly, en appréciant les jolis chalets en bois du Valais Suisse. 
La montée vers champex, quoique courte, m'ennuie, et je la trouve assez rude, serais je en train de craquer? 
Gros ravito de champex, 2 soupes de vermicelle, coca eau, gato tuc et barres de céréales, c'est l'heure de manger, je me gave. 
En repartant, pluie torrentielle, on voit à peine le lac qu'on est pourtant en train de longer. 
a ce moment là, je ne pense qu'a ne pas m'arrêter car j'ai un peu froid, je ne me suis pas encore changé, et les départs de chaque ravito que je fais en marchant sont un peu dur. 
Arrivée dans la fameuse montée de Bovine, chère à Jean Mi, je m'attend à trouver le gros morceau super difficile, et bien non, le premier tiers de la montée, a été aménagé, exit les gros rochers, maintenant, on y passerait presque à VTT. 
Mais qui dit chemin récent, dit encore boue, c'est pas terrible. 
2ème tiers, on passe le torrent, et là, c'est bovine à Jean Mi, grosses pierres, racines, les bâtons gênent la progression, et la pluie se transforme en neige. 
arrivée au sommet, tout est blanc, la neige tombe à l'horizontale, je ne m'attarde pas trop, et bascule vers trient 
Montée vers Catogne, long, mais pas compliqué, même conditions que pour Bovine, je dois m'arrêter au pointage, car ça ne marche pas, 1 minute, pas plus, mais je repars limite en claquant des dents. 
Ils en ont du courage ces bénévoles, il est 18h, la nuit va s'installer, ils sont dans la neige, le vent le froid, et ils seront là jusqu'au matin...bravo! 
J'accèlère dans la descente, je veux la faire de jour, arriver à Valorcine sans mettre la frontale. 
Chose faite, mais limite sur la fin, On y voit plus rien, y'a des racines, de la boue, l'eau qui coule dans les chemins, en y repensant, c'était prendre des risques pour un tout petit gain de temps. 
On arrive à Val sous le déluge, la nuit est tombée, mais là, je me dis que c'est gagné... 
Il fait bon sous la tente, et je me dis que je vais finir sans me changer, ça devrait passer! 
Ravito classique, et je repars en marchant en mangeant mes TUC. 
Je recommence à courir, et là, gros coup de froid, je commence à claquer des dents, et en plus je me rends compte que j'ai oublié mes bâtons. 
Retour au ravito, en quatrième vitesse, je suis en passe de me transformer en glaçon, là, je me dis que c'est cuit, j'ai tellement froid, comment repartir! 
arrivée dans la tente, un bénévole m'aide à me déshabiller, et j'enfile deux couches techniques manches longues, ouf, sauvé. 
On remet la gore tex, et c'est reparti. 
Je me réchauffe au bout d'un quart d'heure, mais j'ai du mal à courir pendant 3 ou 4 kilos. 
encore 300m de déniv +, et ce sera l'arrivée, dernier ravito, deux abandons devant moi, les gars ont du faire la même erreur que moi, mais ne devaient plus ou pas avoir de change. 
Les dix derniers kilos passent vite, les pieds dans l'eau qui transforme tous les chemins en ruisseaux. 
Retour sur Anne Valéro, seule dans la nuit, avec la frontale qui marche plus....mais ou donc se trouve sa frontale de rechange??? 
Je lui propose la mienne, et lui conseille d'appuyer sur la sienne, on ne sait jamais...et le miracle, sa frontale se rallume. 
Je ne traîne pas, je n'ai qu'une envie, arriver, me mettre au chaud, et appeler les petits. 
Je termine dans Chamonix, super heureux, mais ne profitant pas vraiment de mes derniers hectomètres, trop hâte de me mettre au chaud. 

 

Cliquer pour fermer 


Petite photo avec Mr Poletti, ravito dans une tente aussi grande qu'un timbre poste, et direction le bain brûlant à 100 m de l'arrivée. 

Au final, grosse émotion quand même, quasi du début à la fin, je me suis vraiment fait plaisir. 
Petit regret, allant un peu dans l'inconnu, distance en trail et conditions, je n'ai jamais eut mal aux jambes, et j'arrive relativement frais. 
Petit coup de gueule, y'avait pas trop de gars devant moi, mais encore trop de déchet, 
Petit coup de gueule bis, les assistances aux ravitos, ils ou elles arrivent, le ravito, on te le met quasiment dans la bouche, la soupe est prête, le change aussi. 
et je ne parle pas du fait que certaines personnes ne voyant que par leur "assisté", ne te respecte même pas aux différents ravito, et n'hésitent pas à te pousser pour prendre ta place. 
Au final, là ou tu mets 7 ou 8 min, ils en mettent 5 de moins, et tu les rattrapes 10 kilomètres plus loin....parfois en panne de frontale! 
Non à l'assistance! 

Peut être un jour la TDS.............. 

A suivre 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 14:47

logo-ok-copie-1.pngDemain partira la troisième édition du Tor des Géants, ni plus ni moins que le tour complet de la vallée d'Aoste en Italie...

330km / 24 000mD+ / 6 jours d'épreuve en semi autonomie où il faut savoir gérer ses pauses, ses nuits...

 

 

Après quelques "crapahuttes" estivales en montagne, c'est Pilou qui représentera Esprit Trail Anjou, la Lémur Team...enfin bref qui s'y colle.

Déjà Finisher en 2011, il nous livrera certainement encore cette fois ci un récit de son aventure sur son blog.

 

Pour les amateurs de belles bambées en solitaire (ou presque), le LIVE est à suivre ICI...

 

 

 

 

Une fois n'est pas coutume...il n'y aura personne d'ETA au Trail du Sancy "nouvelle version". Une course, des paysages, une ambiance souvent sympa où il y a des parcours pour tout le monde...

 

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Pour se "venger", on ira y faire un tour à quelques uns  en prépa des Templiers début octobre donc pas de panique...

 

 

 

 

 

 

 

Antoine  untitled-copie-1.jpg

Chose Promise chose du, Retour sur les aventures d'Alpes Plaisir Forever (ce n'est pas un tube de cloclo...), l'équipe d'Antoine (les 2 d'ailleurs), et Denis engagés dans la PTL 2012 (Petite Trotte à Léon).

 

 

Même pas mal !

 

Lorsque j’ai su que Denis s’inscrivait à cette course, la Petite Trotte à Léon, 290 km et 22 000 m D+ autour du Mont-Blanc en autonomie, j’ai fait des pieds et des mains pour être le troisième homme de son équipe. Denis s’était déjà associé à Antoine, son compagnon de longue date, également prof de maths et féru de montagne.

 

Nous nous retrouvons tous dans le train couchette reliant Paris à Chamonix et le dimanche au lundi. Sachant qu’il s’agit d’une dernière vraie nuit avant longtemps, nous savourons le relatif inconfort de nos pénates.

 

Le lundi à Chamonix est sous le soleil. Nos corps musclés se laissent aller à la glandouille en attendant 22h mais nous en profitons quand même pour ajuster nos sacs respectifs pour assurer le couplage légèreté/sécurité de notre équipe. Notre équipe répond au doux nom de Alpes Plaisirs Forever, également sigle de l’association des paralysés de France et d’une ancienne équipe de foot de Denis.

Contre toute attente, la ligne de départ est bondée de monde. Etonnant puisque la course phare (l’UTMB ne démarre que vendredi). Des journalistes sont là avec leur caméra et tout autour de nous c’est la liesse. Les gens posent sur nous des regards qui nous grandissent et nous font oublier l’épreuve qui nous attend.

S’il y a sur cette course une occasion de courir, c’est celle là, alors nous partons d’un bon train avec les 66 autres équipes, direction le Col du Brévent, 1 500 m au-dessus de nous.

Pour ces premiers kilomètres, nous faisons l’effort mental de ne pas les comparer aux 290 qui restent. C’est déjà dur, il va falloir être patient et nous savons déjà que plus nous allons avancer, plus l’aventure sera forte et peu prévisible.

Dans ma tête, je garde un petit espoir que Denis ai songé à prévoir une petite pose dodo et je m’accroche à ça. A 7h du matin j’y serai encore accroché. Toute cette première nuit, des montées et des descentes. Nous montons vite et descendons très très vite. Nous remontons pas mal d’équipes et puis au milieu de cette nuit, avant de monter le Buet (3100m), nous commettons notre première erreur de parcours. Suivant des jurassiens absolument sûrs que c’est là, nous gravissons un mur sur 300m jusqu’à se retrouver face à des barres rocheuses. Il est 3h du matin, nous voyons notre belle avance fondre et surtout la difficulté de redescendre ce bout de montagne à 90° plein d’arbres morts et de fougères. … Clairement, je sens que je vais en avoir pour mon argent.

On finit par retrouver le chemin, mais nous commençons à fatiguer. Cette fois, c’est Antoine qui est à la peine. Ca m’arrange bien, nous ralentissons. On prend une partie de son package dans l’espoir de le soulager et nous atteignons finalement à l’aube le sommet du Buet. Le spectacle est grandiose. L’ensemble de la chaîne du Mont Blanc nous contemple paisible.

 

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Nous retrouvons une bonne énergie qui va nous tenir toute cette journée. Passage de câbles et échelles sur 20min, spectacle aérien, puis descente.

Nous atteignons le barrage d’Emosson et son gigantesque lac vers 12h. 46km ont été réalisés. C’est le premier pointage manuel et c’est aussi l’occasion de commander 2 plats de pâtes bolognaises pour 3 (nous sommes en Suisse et il nous reste du chemin à tenir avec nos maigres cartes bleues).

Petit coup de nok bien placé avant de repartir. Il y a déjà des abandons, c’est salop mais ça nous donne du courage pour continuer.

 

L’après-midi et la nuit vont être longues car finalement, nous allons quitter la beauté de ces hautes montagnes pour de longs chemins de moyenne montagne (presque de liaison) permettant d’atteindre Champex. Il y a malgré tout, une bonne montée de 1 000 D+ pour atteindre les jolis villages Suisse de Martigny et de Bovernier avant d’attaquer à la tombée de la nuit le fameux Col des Guides. Nous partons à 20h de Bovernier, pour attaquer les 2 000 D+ permettant d’atteindre ce col puis de rebasculer sur Champex. C’est là que nous attend notre seconde erreur de parcours. Dans la nuit, nous jouons pendant 20/30 min à monter et descendre au milieu des arbres et des rochers sur une pente où l’on peine à trouver des appuis et dans l’espoir de retrouver la piste. Nous sommes tendus parce que nous sommes fatigués et sur ce terrain les risques de chutes 300m plus bas sont importants. Je vais peu à peu comprendre que plus notre capitaine est tendu (car il a le sens des responsabilités) plus il va vite. La séance de fractionné a donc lieu pour Denis le mardi entre minuit et 1h. Grâce à l’expérience de montagne d’Antoine et de Denis on part à l’azimut direction ce qui semble le sommet et nous finissons par retrouver notre trace. Nous franchissons le col dans la douleur, en particulier pour Antoine qui au milieu de nulle part, va nous faire une microsieste de 3 min impressionnante, limite un coma.

Pour moi la galère va  venir dans la descente. Ma lampe faiblit, je vois mal, Denis et Antoine descendent très vite. Moi je suis fatigué et surtout la descente est extrêmement technique sur le premier quart d’heure. On longe un flanc de falaise, quelques centimètres pour poser les pieds sur des cailloux glissants dans une pente abrupte. Je me demande comment sur 200 participants il est possible qu’il y ai pas un mort. Je m’attache surtout à ce que ce ne soit pas moi…

Je râle pour que mon équipe m’escorte…

Nous sommes tous cuits mais heureux de boucler cette première étape qui nous ouvre le droit à un bon repas, une douche et du repos.

 

Champex – 86 km 8 000 D+ - mercredi 2h40. 1/3 du dénivelé a été réalisé.

Cette première base vie est sous la responsabilité de Léon, boulanger du village mais qui bizarrement ne nous a rien préparé d’autre que des pâtes bolognaises et une soupe.

Nous dormons bien, et commençons à sympathiser avec l’équipe de la radio télévision suisse que nous n’allons plus quitter. Ils sont 3 eux aussi. Très expérimentés, très costauds, assez différents de nous quoi ! Nous avons particulièrement commencé à sympathiser lorsqu’ils ont commencé d’arrêter de nous déposer dans les montées et aussi lorsqu’ils ont dégainés un peu avant d’arriver à Champex une petite boîte de cacahuètes salées.

 

Départ 7h du matin, les jambes sont bonnes, nous bavardons allègrement de nos femmes qui le sont tout autant (c’est la conclusion de nos 18 km de bavardages) et finissons par atteindre Bourg Saint Pierre à 11h (nous sommes mercredi). Passant devant une auberge partenaire, nous en profitons pour manger (des pâtes bien sûr). Nous sommes divinement reçus et on nous propose même un dortoir pour une nouvelle sieste de 10min. N’était-ce pas la meilleure façon de fêter le franchissement des 100km que nous venions d’effectuer ?

 

Nous passons un nouveau col en fin d’après-midi et nous découvrons l’exceptionnel glacier de Panossière. Un bloc de glace comme une mégalopole débitant en continu des torrents furieux. Assourdissant ! Compte tenu de sa fonte, nous ne pouvons rejoindre le refuge qui le domine qu’en passant en contrebas, soit en se cassant un peu plus les jambes en descente puis en montée. L’eau n’est pas qu’entre les rochers, elle est aussi dans le ciel et sur nos neuves vestes en gore-tex. Nous avançons de fait sans pause et atteignons le Refuge Panossière – 125 km 11 000 D+ - mercredi 19h.

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Nous essorons immédiatement ce qui peut l’être et essayons de les étendre près du poêle de masse.

Les Suisses sont là mais sont devenus 2 depuis quelques temps. Leur 3ème homme, qui a fait tous les sommets de la planète n’était pas dans le coup cette fois-ci. Tout en réfléchissant au fait que nous venons de cramer un multimontagnard, nous commandons du riz en sauce qui va me poser pas mal de problème plus terre à terre pour la suite. A noter aussi, l’eau est donnée comme non potable. Nous allons devoir repartir rapidement car nous voulons atteindre le refuge Chanrion à 7h de marche de là afin de ne pas perdre trop de temps. Nous mettons des pastilles de purification dans nos bidons et remettons l’ensemble de nos chaussettes et fringues mouillés pour repartir et affronter la nuit, 1/4h après les Suisses.

Le premier quart d’heure est épouvantable. Nous sommes glacés. En marchant vite nous essayons de nous réchauffer mais clairement, nous pensons à l’équipe des Michel (3 Michel, la cinquantaine qui ont 2 ou 3 PTL à leur actif) beaucoup moins pressés que nous et qui passeront tranquille la nuit à Panossière. On les retrouvera également à l’arrivée à Chamonix, preuve que leur tactique fonctionnait aussi. Au cours de cette nuit vers Chanrion, l’épuisement me gagne et avec lui, les tendinites aux genoux. L’envie de vomir m’empêche de tenir le rythme habituel. Sur la fin, dans les descentes, mon genou gauche est de plus en plus inflexible et chaque pas est une souffrance. J’essaie de mobiliser tout mon humour mais rien n’y fait, le chemin jusqu’à Chanrion est un chemin de croix. Plus j’avance, plus mon genou gonfle et la seule chose qui me fait avancer en dehors de ne pas retarder mon équipe est qu’il fait trop froid pour s’arrêter au milieu de nulle part. Denis va d’ailleurs me proposer de dormir à ses côtés dans une étable délabrée, assis au milieu des bouses de vaches. Très aimable proposition que je vais décliner. Durant cette nuit,

J’espère encore à ce moment là que peut-être le repos au refuge permettra d’améliorer la situation de ce genou. Mais en atteignant le Refuge Chanrion – 142 km jeudi 3h – j’indique à Denis et Antoine que cela me paraît compromis pour le lendemain (disons dans 3h).

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Très mauvaises nuit. Le dortoir a été réservé aux coureurs. Autant dire qu’il en émane une puanteur rare, en parfaite harmonie avec les ronflements. La douleur n’a pas dû m’aider non plus à trouver le sommeil. Mais finalement à 6h, je suis au départ. Denis et Antoine se sont montrés convaincants. Je ne veux pas les décevoir et puis j’ai retrouvé un peu de mobilité.

 

 

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Les chemins qui nous mènent jusqu'au refuge Champillon, vont être plus tranquilles. Nous allons même nous payer le luxe de trottiner sur une dizaine de km assez plats. Ca me rassure sur mon genou et nous reprenons espoir.

Refuge Champillon – 167 km – 14 000 D+ - jeudi 12h. Nous retrouvons nos Suisses (aux mains d’une ampoulades des pieds de premier choix pour l’un d’eux) leur accent et nos conversations sur le compeed et l’éosine et faisons connaissance avec des jumeaux bénévoles sur la course et dont l’un d’eux est prof de math à Angers. Les jumeaux, nous annoncent 7ème et nous trouvent très en forme. Bref, nous apprécions grandement le repas italien que nous dégustons auprès d’eux, autant que la sieste de 10 min qui s’ensuit. Il faut dire que nous avons pris la pluie pendant plusieurs heures et que la peau de nos pieds commence à devenir blanche et à menacer de se décoller. L’après-midi et la nuit devront nous amener jusqu’à Morgex (deuxième et dernière base vie – km 206).

Nous apprendrons plus tard, que compte tenu de ces conditions météo, la course a été déviée derrière nous pour passer dans le vallon en évitant Champillon. C’est ce qui explique qu’arrivée 7ème à Champillon, nous nous retrouverons malgré tout 14ème à Morgex sans jamais avoir été doublé.

 

Cet après-midi et cette nuit jusqu’à Morgex, je vous la fais aussi courte qu’elle a été longue pour moi et finalement pour Antoine et Denis, que je veux ici remercier pour leur patience à mon égard et leur indéfectible soutien.

Les 2 cols à franchir et leurs descentes ont achevées mes 2 genoux. En montée, j’ai pu maintenir un 400 D+/h, par contre en descente, l’horreur, je ne donne même pas de chiffres. J’ai lutté constamment contre la douleur pour atteindre le plus vite possible Morgex afin de pouvoir abandonner et laisser partir le plus reposé possible mes coéquipiers vers l’assaut final.

Malheureusement mon rythme était tel qu’Antoine et Denis se sont fait plusieurs micro-siestes plus ou moins volontaires.

Lentement, j’ai dégringolé en claudiquant les 1 500 D- depuis le col de Bard et nous atteignâmes (car je vous assure que l’instant était fort) Morgex 206 km – 16 000 D+ vendredi 6h. J’informe immédiatement l’organisation de mon abandon pour bien indiquer à mon équipe, qu’il faut à présent qu’ils pensent seulement à eux.

 

A 10h ils sont prêts à partir. Ils interrogent l’organisation sur le temps nécessaire pour atteindre Chamonix, 80 km plus loin. Nous avons un train que nous ne devons pas louper samedi à 18h, soit 24h avant la barrière horaire. C’est une première contrainte.

Un mauvais jeu de cause à effet se met alors en place. L’organisation écoute notre problème de temps et apprend en même temps qu’une tempête de neige s’installe sur le parcours. 40 cm sur les cols sont attendus. Il n’est pas question à ce moment de dévier la course et le responsable de la base de vie conseille à Denis et Antoine de s’arrêter là compte tenu de notre contrainte de train et de la météo épouvantable. Trop dangereux ! En garçons respectueux de la montagne et de l’avis de ses spécialistes, Denis et Antoine, en pleine forme ce vendredi matin, adoptent cette décision, reformant ainsi notre équipe au complet, sur la touche.

Un peu plus tard, nous allons murir quelques regrets lorsque nous allons apprendre que 2 heures plus tard après, la course sera déviée par les vallons pour éviter les cols et la neige. En clair emprunter un parcours plus facile et rapide.

 

Cet étrange fin de course n’entâche pour autant en rien, en ce qui me concerne, l’immense bonheur d’avoir pu participer à cette aventure. Tout a contribué à ces émotions exceptionnelles : les paysages, notre souffrance, notre solidarité, les autres et aussi ce que nous avons découvert en nous-mêmes.

 

C’était une petite vie que nous avons vécue, une vie à part, plus intense que le café italien. Merci Antoine, Merci Denis de m’avoir fait partagé ça.

Merci Virginie d’avoir assurée.

Merci à tous ceux qui nous ont soutenus et aussi à ceux qui organisent cette course..

 

 

 

  Antoine

 

 

 

 

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 19:47

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Ca y est...c'est finit...Retour en Anjou mais pas mal de souvenirs de ces 2 semaines Pyrénéennes, dépaysantes, chaudes, montagnardes....en Ariège.

 

2 semaines, 2 vallées...D'abord celle du Salat avec son panorama sur le Mont Vallier puis celle du Vicdessos, la vallée des deux 3000m avec le Montcalm. En fil rouge, le GR10 arpenté seul ou en rando familiale...

 

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Acte 1, montée au Pic de Fonta (alt 1934m) depuis le sympatique camping des Bouriès / 1100mD+/-

 

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Acte 2, montée au Tuc de Peyre mensongère (alt 1711m) / 1100mD+/-

 

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Acte 3, montée au Tuc de Bignau (alt 2336m) depuis l'étang d'Areau / 500mD+/-

 

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Acte 4, rando course jusqu'au sommet du Mont Rouch (alt 2868m) depuis la cascade de Léziou / 1750mD+/- en compagnie de l'ami Cédric, un mayennais exilé en gironde, ancien du hand reconverti en Trailer ...

 

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Acte 5, Marathon du Montcalm avec les Pics du Montcalm (alt 3077m) et d'Estat (alt 3143m) / 2500mD+/-

 

 

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Nico R

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 10:00

 

 

 

 

Pour la fin de son récit, Michel fait évidemment confiance à....images7

 

3ème jour.

Manganu, Petra Piana, L'onda, Vizzavonna

Le réveil est difficile, on est déjà au ralenti avant de commencer, après un bon petit déjeuner préparé par le gardien du refuge, nous voila à nouveau reparti, du coup, on décolle à 6h20, on va devoir marcher un peu plus sous la chaleur.

Première montée tranquille, au petit dèj, on nous a prévenus que cette étape serait très minérale, et qu'en montée comme en descente, on ne rencontrerait que de la caillasse et des passages délicats....

Et bien hormis un passage d'une quinzaine de mètre sécurisé avec une chaine, ça se passe plutôt bien.

 

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Là on a une pensée pour notre guide du matin, en pensant à ce qui l'attend, car c'est autrement plus corsé que cette étape.

Arrivés au col, splendide panorama sur les lacs de capitellu et de Mello, c'est sur ces sentiers que se déroulera quelques jours plus tard, la Restonica, au départ de Corté.

 

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On discute avec des randonneurs qui se désole de voir que le GR20 peut se faire avec des sacs de 8kg, et non pas 22 kg comme ils ont sur le dos, en plus, avec leurs grosses chaussures, ils ont des ampoules.

La suite est une succession de passage techniques en crêtes, jusqu'à à Bocca Muzella, avant la descente vers le refuge de Petra Piana.

Du col, on aperçoit nettement notre itinéraire qui sera la variante par les crêtes pour accéder au refuge de l'Onda.

Petit ravitaillement et c'est parti pour le chemin des crêtes, âmes sensibles, personnes sujettes au vertige, s'abstenir.

Quelques passages vertigineux, beaucoup de caillasse, de passage ou on met les mains, un superbe panorama, mais une grosse chaleur.

 

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S’ensuit une longue descente entre pierriers, éboulis, et végétation rase pour arriver au refuge de l'Onda.

On discute avec un groupe qui décide d'arrêter là leur périple, en cause, non pas la fatigue, mais les attaques de punaises de lits dans les refuges.

Dans le groupe, 2 sont littéralement défigurées, les punaise ont du se poser la question:"où c'est qu'on pourrait bien les piquer maintenant???"

L'accueil au gite est assez froid, témoin ce panneau: «gîte accessible uniquement aux consommateurs, même en cas de pluie"

Oupsss....!!! Charmant l'accueil.

Après une assiette de charcuterie soit disant corse, le gardien se déride un peu et vient faire la causette, lui non plus n'en revient pas de notre objectif de 5 jours, on nous a dit un soir, "extra terrestre", on commence à comprendre.

Vous marchez bien, peut être vous arriverez à Vizzavonna avant la nuit....

Sortie de refuge, droit dans le pentu, 800 m de dénivelé avec tout au plus 2 virages, heureusement à ce moment là, le soleil à la bonne idée de se cacher derrière le seul nuage Corse du moment, et nous effectuons ainsi notre montée à l'ombre, et parfois même dans le brouillard.

3 jours qu'on cuisait, ça fait un bien fou de retrouver les nuages!

Bocca de Muratellu, annonce la descente, droit dans les blocs de pierres, pas vraiment de chemin, de la désescalade parfois, c'est raide, mais ça passe.

Arrive une vallée, on longe un torrent, eau limpide, cascades, vasques, appel de la vasque...mais ça, vous connaissez, je vous l'ai déjà fait.

Et il fallait que ce soit beau, car c'est interminable pour arriver à Vizzavonna, le pire, c'est quand tu rencontres les touristes en tongs, avec la glacière sous le bras, et que toi, il te reste encore une heure avant de poser ton sac...grrrrr...!!!

Finalement, après avoir longtemps cheminé en sous bois, parmi les cousins du gardien de refuge d'Usciollu, on arrive à la gare de Vizzavonna, qui marque aussi la fin du GR20 Nord, demain, à nous le sud, parait que c'est plus roulant.

 

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Le refuge, resto en terrasse, petite discute avec des Toulousains qui le font en 10j et qui enchaîneront par le Restonica trail.

L'accueil est sympa, et on bataille un peu, mais on réussi à éviter le dortoir, et on se retrouve seul dans une chambre, cool, on en profite pour faire une petite lessive.

Même l'eau de la douche est chaude, pour peu que l'on tourne le robinet dans le bon sens...

Après le repas, (servi 2 fois), est ce le fait de la victoire de l'Italie sur l'Allemagne, le patron nous offre le digeo local, de la myrthe, sympa.

Cette fin de journée nous requinque vraiment, et on se dit à ce moment là, que le GR20, ça devrait le faire, et que ce serait vraiment trop bête de ne pas aller au bout.

 

4ème jour

Vizzavonna, Capanelle, Prati, Usciolu.

Départ 5h30, ça commence doucement, le cheminement se fait sur sentiers dans des forêts d’aulnes ou de pins larricio, rien de bien passionnant, et nous arrivons à Capannelle.

 

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Ici, parlons de la plus grosse erreur de logistique de notre périple.

Dans notre souci de minimalisme et de légèreté (je ferai un détail de la tenue et du contenu du sac à dos plus loin) nous n’avons pris qu’un petit tube de crème solaire haute protection.

Et comme vous avez pu le lire, on a eu chaud, on a cuit en fait.

J’ai les avants bras cramoisis, je garderai les manchons jusque au bout, et Christine a les cuisses dans le même état.

Donc un conseil, s’il devait en être un, n’oubliez pas un vrai flacon de crème solaire, ou restez en long !

A capannelle, en discutant avec des randonneurs, ceux-ci ont eut la bonne idée de ne pas commettre la même erreur que nous, et nous pouvons ainsi nous badigeonner de crème.

La solidarité entre randonneurs existe vraiment.

Avant d’arriver au refuge de Prati, nous avons un gros coup de mou, fatigue, moral en berne, on ne s’est pas assez ravitaillé à capannelle, et on commence à le payer, la chaleur s’ajoutant à tout ça, on se demande comment on va faire pour arriver au prochain refuge, qui ne marquera pourtant pas la fin de la journée.

On s’arrête, on prend des gels overstim, avant d’attaquer une montée très raides, d’abord à l’ombre, pour finir complètement à découvert.

Enfin, dans notre malheur, c’est que même dans cet état, on double quand même du monde, et dans nos esprits de compétiteurs, ça fait du bien, on se dit qu’il y a plus mal que nous.

On s’accroche à ce qu’on peut.

Arrivée à Prati, accueil glacial, gardien antipathique au possible, un cousin ???

On arrive quand même à acheter une miche de pain, un fromage corse, et 2 Corsica cola.

Et nous voila attablés avant d’attaquer notre dernière étape estimée à 7h de marche.

 

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On repart de ce refuge vers 16h30, les randonneurs installés au bivouac, nous regardant, nous lance des « bon courage », un peu perplexes quand même, on sent au fond d’eux, quelques interrogations sur ce type de randonneurs quittant le confort du bivouac en fin de journée pour une longue étape.

C’est long, caillouteux, heureusement, il n’y a plus de soleil.

On s’encourage, on se motive, derrière, il ne nous restera plus qu’une étape, mais en cette fin de journée, on en a vraiment pleins les baskets (parce que nous on n’a pas des grosses chaussures…).

Le refuge est maintenant en vue, et en général, qui dit refuge en vue, dit ; «  t’as plus qu’une heure à marcher ».

Une dernière descente pénible, (chaque mètre est pénible de toute façon maintenant) et nous voila au refuge d’Usciolu, il est 20h30.

 

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«  Bonjour, on pourrait manger svp ?

- Non, le dernier service, c’est 18h30, et faut réserver avant 16h……sic… !!!

- Et on a réservé pour dormir.

- J’ai pas de réservation !

Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas gagné pour notre dernière nuit !

Finalement, tout le monde se détend, et le gardien nous montre enfin son coté gentil, il voulait nous faire peur le coquin….

On achète dans son épicerie ultra garnie, une boite de raviolis, et le nécessaire pour le petit déjeuner, et la marche du lendemain.

Dans ce refuge, nous discutons avec quelques groupes de jeunes très sympas.

Notamment ces Belges, partis à 6, 3 jours plus tôt, qui se retrouvent à 3 dès la deuxième étape, avec l’un d’eux ayant passé la première nuit seul dans la forêt, arrivé à 7h du matin au refuge, pile à l’heure de départ de ses 3 copains… (c’est beau la solidarité !)

 

J’allais oublier de vous parler de la douche.

10m de dénivelé négatif dans les cailloux, vous arrivez devant une cahute en pierres.

Et là, vous poussez la porte, et vous découvrez une magnifique douche multi jets, buses rotatives et tout le tintouin, promesse d’un excellent moment, si si je vous assure.

Sauf que là encore, il n’y a qu’un filet d’eau qui coule du haut d’un misérable tuyau.

Ils nous ont bien eut sur ce coup là, faut croire que finalement le gardien de refuge corse, est joueur !

 

 

5ème jour

 

Usciolu Asinau Paliri, Conca

L’étape sera longue, réveil à 4h30,la nuit a été interminable, d’abord un portable qui bip toutes les 3min, obligé de réveiller tout le monde, puis à 3h du mat, les inévitables ronfleurs en action.

Départ à 5h10, il y a suffisamment de clarté pour se passer des frontales.

 

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Première partie en crêtes, techniques, mais agréables, le jour se lève, la montagne est magnifique, pas nous…

Nous cheminons au dessus d’une mer de nuages. Cette année, le parcours a changé, pour des raisons simplement commerciales, car le GR 20, c’est aussi un commerce, le parcours originel du GR 20 est dévié vers une bergerie et un refuge privé, balisage effacé, sentier bouché par des arbres abattus, jusqu'à une passerelle découpée à la tronçonneuse…Pas assez pour nous décourager, et d’après ce qu’on a pu entendre ici et là dans les refuges, la passerelle est en reconstruction, et la majorité des randonneurs empruntent encore « l’ancien GR ».

Nous suivons donc les marques effacées mais bien visibles, et arrivons à la passerelle, tout juste terminée de la veille, longue montée vers notre dernier sommet, le monte Incudina (2134m), descente raide, et rocheuse vers Asinau.

 

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Corsica cola, salade de pâtes, et c’est reparti vers Bavella.

Avec la chaleur étouffante du moment, on décide d’éviter la variante alpine, et de rester sur le GR, peine perdue, on va en baver pour y arriver à ces aiguilles, cherchant le moindre point d’eau pour mouiller nos casquettes.

En même temps qu’il m’indique la source, le gardien du parking m’annonce un petit 36°c, faut pas s’aimer pour faire ça !!!

On se restaure un peu, Corsica cola, canistrelli aux amandes, et nous voila repartis vers le dernier refuge, on serre les dents dans chaque montée, et enfin l’arrivée au dernier refuge, vu qu’on avait fait la pause au col de Bavella, on ne s’y arrête pas, il ne faut pas perdre de temps si on veut arriver avant la nuit.

 

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4h seront nécessaires pour rallier Conca, ça devrait aller, il n’y a que de la descente, et seulement une centaine de déniv + d’annoncés…et bien que néni, dans le topo, ils annoncent « quelques raides lacets », on croit les faires une fois, puis deux, puis une interminable marche en ligne de crêtes vers cette satanée brèche d’Usciolu, on la voit, mais chaque fois qu’on croit y arriver, elle se cache à nouveau derrière un pan de montagne !!!

Christine craque un peu, en fait, il n’y a plus de son, plus d’image, depuis un bon bout de temps déjà.

Dans ma tête j’envisage même de dormir sur la montagne, vu que l’heure avance, et que la nuit sera bientôt là.

On a plus de gels, plus de barres, faudra finir comme ça, et elle s’accroche.

On arrive enfin à cette biiiip de brèche près une ultime série de raides lacets, plus qu’une descente, et ce sera terminée, on entend la cloche qui sonne 21h, 15 min plus tard, on est au pied de l’église, soit après 16h d’effort.

Ça y est, on l’a fait.

 

 

 32  33

 

Distance, environ 200km

Dénivelé, cumul positif négatif, environ 28000m

Temps de marche, environ 60heures

Une dizaine de Piètra, et autant de Corsica Cola

A suivre  (prochain post) : Bilan, infos pratiques et détails techniques

 

 

 

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 15:36

 

 

 

  Récit "offert" par Michel.....et..... images7       

 

 

 

Corse, Le GR 20 en 5 jours

 

Lundi 25 juin 2012

 

En voiture pour Orly, avion à 10h30, on arrive vers 9h30, m... c'est où, t'as le terminal ?, c'est Orly Ouest, on prends quel parking...???

Allez, on prend ce parking, sortis de voiture, on commence à courir, ça durera 6 jours.

Arrivés à Calvi, pas de navette, on co-taxi* avec un couple de Normands qui va faire le Mare à Mare Nord en 10 jours.

Dans les journaux, en gros titre, une randonneuse perdue sur le GR20, on évitera le sujet...

P'tite Piétra à Calvi, visite de la citadelle, baignade, et nous voila dans la navette* vers Calenzana.

Calenzana, où on dort dans un petit hôtel face à l'église*

Le soir, après une monumentale assiette de charcuterie soit disant Corse, on prépare les sacs, les poches à eau, et les bâtons.
Il fait très chaud, on a du mal à trouver le sommeil, ça nous change de l'Anjou, on prend 15 à 20° d'un coup.

 

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1ere étape. - mardi 26/07

Calenzana, Orto di u piobbu, Carrozu, Ascu stagnu

Début du programme vers 6h30, après un petit déjeuner au resto du GR20, p'tit coup d'oeil rapide au journal, on a retrouvé la randonneuse, encore une victime du GR20…

Frais et dispos et surtout inconscients de ce qui nous attend…

D'entrée, on prend 1000m de déniv +, le sentier est agréable, Il nous prend même l'envie de courir (ce sera la seule fois).

A mesure qu'on s'élève, derrière nous s'ouvre un panorama formidable sur la baie de Calvi.

Après avoir basculé au Bocca u Saltu, bocca pour "col', on chemine dans une forêt, ça sent bon le maquis, à cet instant, on se dit que là, on y est vraiment.

Quelques passages où on met les mains, rien de méchant, et c'est l'arrivée au refuge de Orto di u piobbu, on y retrouve nos voisins de chambrée, tranquillement installés, ils prennent leur petit déjeuner.

En discutant, ils nous disent que normalement ils doivent faire 2 étapes, mais, si tout va bien, peut être 3.

Ils sont équipés Salomon des pieds à la tête, sauf les booster.....ça doit envoyer grave!

On fait le plein de nos poches à eau à la source, et c'est reparti vers Carrozzu.

On entre enfin dans le vif du sujet. Les 1ères barres rocheuses font leur apparition, mieux vaut s’habituer à la caillasse tout de suite puisque l’étape du jour nous amène ensuite dans un décor de montagnes grises, vertigineuses et tranchantes.

Possibilité d’une variante (petit raccourci) qu’on ne prendra évidemment pas..

 

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Première longue, très longue descente dans les éboulis, et nous voila à Carrozzu.

Il fait très chaud, et à la passerelle de Spassimata, nous avisons une petite vasque, ou je me baigne.

Nous entamons alors une grosse portion en plein cagnard, sur des dalles surchauffées, première prise de contact avec les chaînes, c'est vraiment pénible.

 

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La descente sur le refuge d'Asco, se fait dans de gros blocs de pierres, qu'il faut sans cesse enjamber, escalader, contourner, cela fait déja 10h de marche et nous sommes bien fatigués.

Nous arrivons au refuge après environ 11h d'effort, l'accueil de la gardienne du refuge est formidable, elle est au petit soin avec nous, et nous donne une chambre ou nous serons seuls pour la nuit.

La douche est la bienvenue, même si elle est glaciale, va falloir s'y habituer*.

Piètra, repas du randonneur, préparation du sac du lendemain et dodo.

Ah oui, nos amis du premier refuge arrivent alors que nous mangeons, soit environ 3h après nous...ils se sont perdus!

 

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2ème étape. Mercredi 27/06

Ascu stagnu, tighjettu, ciottulu i Mori, Manganu

Nous décidons de partir tôt, avant le lever du soleil, afin d'éviter au maximum la grosse chaleur annoncée pour le lendemain.

Départ, 5h15, début de l'ascension, le soleil se lève, c'est magnifique, le soleil nous offre des couleurs fabuleuses, la pierre est orange.

Nous sommes alors rattrapés par un chien qui décide de faire chemin commun avec nous, on se dit que de toutes façons, il ne devrait pas aller bien loin, surtout qu'aujourd'hui, c'est l'étape du cirque de la solitude, étape incontournable et réputée comme la plus dure du GR20.

Après une longue montée dans la caillasse, avec des petites portions d'escalade, je me dis que si c'est ça le cirque de la solitude, c'est les doigts dans le nez....

Et bien pas du tout, alors que je me crois arrivé en haut du dit cirque, nous voila à Bocca Tumassginesca, qui marque le début du redoutable cirque de la solitude....glurpsss...!!!

Je ne vous décris pas la tête de Christine, quand elle regarde à ses pieds ce qui l'attend.

 

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Il faut descendre au fond du cirque, par une succession de passage dans la roche, sécurisé par la pose de chaîne.

On y va mollo, et ça passe, nous voila au fond du cirque, plus qu'a faire la même chose pour remonter de l'autre coté.

Nous voila reparti, ça grimpe dur, jusqu'au moment ou nous arrivons à une échelle, et là, on retrouve notre ami chien.

Je vous assure, il était au pied de cette échelle, et quand on a commencé à grimper, le pauvre, il pleurait, ça nous a réellement fait mal aux tripes de le laisser là !

 

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Bocca minuta marque la fin de ce passage, direction Tighjettu, petite restauration, quelques barres de céréales, et on repart vers Ciottulu, en même temps que 3 jeunes, qui ne supportant pas de se faire doubler par une fille, nous mettent une grosse mine.

Comme on lâche rien, ce n’est pas dans nos habitudes, on les retrouve un peu scotchés et « en sous effectif « à la Bocca Foggiale, juste avant le refuge Ciottulu.

A ce refuge, nous vous conseillerons la causette avec le gardien, pas très causant, extrait.

 

C’est possible de manger?

Faut réserver, avant 16h, repas à 18h30(il est 15h, on a encore une étape)

Peut être un sandwich?

Pas de pain (avec l'accent corse)

Vous avez quoi.

Omelette ou assiette de charcuterie.(une omelette est d'ailleurs en cours de cuisson, avec notre gardien qui fume allègrement au dessus de la poêle).

Là, on se décide pour l’assiette de charcuterie soit disant corse, et le miracle se produit, il nous amène une grande corbeille de pain!!!

Jésus est corse!

 

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Requinqué, nous repartons, d'abord sur une crête avec vision panoramique de toute beauté, ensuite dans une vallée ou nous longeons un torrent, pleins de petites vasques qui nous appellent pour la baignade.

Vu le timing, c'est avec beaucoup de regrets que nous déclinons l'invitation, et je vous assure, il fait 60°c à l'ombre, c'est super dur!

Arrivé à ......, nous avons les moyens d'écourter l'étape, nous sommes cuits, et nous hésitons beaucoup, on nous annonce encore 6h de marche avant le refuge de Manganu, il est 16h, nous décidons d'y aller quand même, sinon, l'étape du lendemain sera interminable.

Un Corsica cola, une barre, et c'est reparti, première rencontre avec le cochon sauvage(cousin du gardien de refuge de Ciuttolu)

 

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L'étape est très longue, pas forcément difficile techniquement, mais harassante physiquement et psychologiquement.

Passage au lac de Nino et ces fameuses pozzines, petits ruisseaux bordés de pelouse, c'est magnifique.

On discute avec des bergers corses, à cheval, ils nous prennent pour des fous, mais sont admiratifs.

La question qui tue:"mais pourquoi vous faites ça?"

A ce moment là, on se demande!

 

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La suite bien que plutôt plate, est interminable, et enfin, on arrive à un refuge, notre chemin de croix est terminé...que tu crois mon garçon, en fait, on est à la bergerie de Vaccaghja, il est 18h, et ils sont tous bourrés, ambiance!

En levant la tête, on aperçoit notre destination, comme ça, ça fait pas loin, il nous faudra 40min pour y aller.

Manganu, enfin, le refuge est blindé, on nous regarde arriver comme des extras terrestres, on est épuisés, sales, c'est sur on ne fait pas envie.

Eux, ils sont douchés, ont mangés, sont au digeo local, la myrthe, avant d'aller se coucher.

Le gardien super gentil, nous fait tout de même à manger, et ce soir, nous dormirons dans une tente, ce sera plus calme.

Douche sous un filet d'eau....glaciale bien sur, et grosse interrogation???*

Christine souffre de la hanche et du genou, on y ajoute une grosse journée, et on se pose la question de repartir le lendemain???

Nos aventuriers vont-ils repartir, vous le saurez en lisant la suite de cette fabuleuse aventure...

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 21:57

...Mais Ch'était Chuper!!!

 

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La SNCF à l'heure!!!

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 Des coureurs ETA super affutés!!!

 

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Des cascades à la Rémi Julienne!!! 

 

 

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 Des Sites remarquables Made In Anjou!!!

 

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De l'auto portrait pour voir si c'est sage derrière...

 

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 Des passages culturels...

 

 

 

 

 

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 Bref, la CH-CH-CH, une belle balade orchestrée par Michel et toute son équipe...

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 22:34

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 ça envoie du "Lourd" chez nos voisins bretons avec Mathieu et Damien LT!!!

 

Une breizh vidéo made In ETA...

 

 

 

Le trail de guerledan était pour nous le premier test sur une tel distance, après un départ plutôt tranquille sur le bord du canal de Nantes à Brest les choses sérieuse ont commencées par le passage dans forêt de Caurel pour rejoindre GOUAREC. La suite est beaucoup plus compliquée à gérer avec le super passage aux gorges de DAOULAS entre le KM 21 jusqu’au et le premier raviaillement KM26.

On avait décidé de faire ensemble le Trail de guerledan car Damien sortait d'une blesure aux genoux (syndrôme de l'essui-glace). Après un premier arrêt pour faire le plein du sac en eau car la chaleur et la lourdeur du temp était de la partie, on prend les bord du lac jusqu'au barrage qui nous promettait une belle montée raide et usante.

Arrivés au ravitaillement du 33KM ou l'organisation était complètement débordée par le nombre de coureurs à mettre le clignotant, nous prenons le temps de manger et boire. Nous repartont tranquillement, pour moi les jambes et surtout la chaleur commençaient à peser, et, après avoir lutter pour suivre le rythme de Damien je le laisse partir après le ravitaillement du KM44.

Le finale était très difficile , ma tête me disait d'arrêter mais heureusement le monde sur le bord du chemin et la motivation apportée par les bénévoles mon permis de terminer le tour complet de lac.

 

Mathieu

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 16:01

Les CR se peaufinent et devraient bientôt pointer le bout de leur nez...En attendant, les photos des radars permanents placés sur les parcours livrent peu à peu leurs clichés...

 

Sur le 2*25km:

 

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           Manu      Cricri et Pascal C puis Manu (bis) qui essaie de "semer" le Jéjé (au fond)

 

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 Poursuivis au ravito de banca par les "gamins"  ... les mêmes en Drafting derrière Christophe (arrivée étape 2)

 

 

Ambiance d'avant départ...

 

2 - 1er jour prépa départ à Urepel (3)  1_-_1er_jour_Liaison_Bus_-1-.JPG

 Y a des duos qui "boudent"!!!                 ... d'autres qui picolent tranquillou...

 7 - Longue montée de 4 km pr atteindre Otsaxar (2)  7 - Longue montée de 4 km pr atteindre Otsaxar (4)

            Certaines doivent passer leur temps à attendre leur partenaire!!!

 

 

 

Sur le 2*50km:

 

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  P...On est où nous???

 

  DSC00110  DSC001118 

Trail des villages...On y va Cooool!!!

 

EuskalTrail 19 2012 (136)  EuskalTrail 19 2012 (137) Bondiou...Y sont pas loin les 2 aut'

 

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He dédé, on le touche le drapeau nous...

 

 

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  Le secret du podium???

 

 

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Revue de presse

P1020673 cricri article Article ETA Ouest France mars 2013     

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Angers mag Info mars 2013

Nicolas au Brésil (1) P1100255

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  Angers mag Info fév 2014

Le Courrier de l'Ouest 2 avril 201410341418_679053498810229_4423088605168141784_n.jpg

Trails à faire en Anjou

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