Txapeldun* 2011 !!!

Txapeldun* 2011 !!! (Prononcer "Tchapeuldoun")

*celui qui porte le chapeau, le béret au pays basque, le vainqueur quoi !!!

Et oui, ça c’est fait !!! Direction l’Anjou avec le trophée, le béret et tout ce qui va avec pour une équipe d’ETA (entendre « Esprit Trail Anjou bien sûr)…L’Euskal Trail, c’était pour nous cette année sur le 2*25km (rassurez vous, y avait aussi du monde d’ETA sur d’autres distances mais je leur laisse le soin de parler de leur course).

Vu que cette course de Trail se fait en équipe, le CR aussi…Je prends donc l’initiative sur la première étape et Michel finira le boulot (un peu comme sur les 2 étapes d’ailleurs…)

Bon, je vous passe l’avant course, la prépa, la logistique mais c’est un peu en « bras cassés « qu’on débarque en terre basque. On devrait en principe être pas mal classé cette année si on se réfère aux simples résultats 2010 et à notre début de saison individuelle à chacun mais des problèmes de tendons (pour moi) et de genoux (pour Michel) laissent planer quelques interrogations sur la forme du moment. Une seule séance spé faite à 2 avant la course sur une côte de 20mD+ dont l’Anjou à le secret, autant dire qu’on va chacun découvrir comment court l’autre durant l’épreuve.

Le départ de la première étape est donné à Urepel, en amont de la vallée des Aldudes, 25km annoncés avec 1250mD+ donc un profil court, rapide et intense nous attends avec 2 grosses montées, autant de descentes et pas mal de parties techniques qui font la spécificité de leurs épreuves comme savent en proposer les organisateurs basques. On connaît pas grand monde car beaucoup d’équipes sont du coin mais certains gars semblent assez costauds et prêts à en découdre.

 

On n’aura pas trop le temps de tergiverser ni de regarder le paysage en début de parcours, ça part comme on dit « assez vite » puisqu’ on avale les 5 premiers km en moins de 20’. On est à la bagarre avec 5/6 équipes sur l’avant mais dès que la première ascension arrive ça explose (fallait s’y attendre) et on doit laisser partir une équipe devant qui grimpe dure. On doit calquer notre rythme de progression sur celui du coéquipier et Michel a « du mal à trouver le bon rythme » (il se vengera sûrement dans son CR donc j’en profite pour balancer…). La stratégie du jour se monte au fur et à mesure des événements donc on ne se panique pas et on essaie de les garder en point de mire le plus longtemps possible.

Derrière, les 3 équipes qui nous suivent s’accrochent et on arrive au ravito de Banca en milieu de parcours pointés à 3’ des premiers…L’écart est important en une seule ascension de 500mD+ et après seulement 13km de faits mais même sur un rythme plus typé 2*45km on n’a pas réellement traînés.Lol Les montées sur cette première étape ne sont pas trop techniques mais les descentes super cassantes ce qui fait qu’on ne reprend que peu de terrain.

On apercevra l’équipe de tête en fin de 2^nde montée sur un chemin en balcon mais même en descendant bien et en envoyant bien sur la fin de parcours nous ne reprendrons plus de terrain pour finir à un peu plus de 3’ des premiers. Derrière, 2 équipes ex écho finissent à 3’15’’ de nous donc même si la victoire sera difficile à aller chercher le lendemain, on devrait pouvoir jouer les 2 premières places (on aurait signé de suite avant l’épreuve). En plus, sûrement l’air du pays basque mais les tendons et le genou tiennent bon et on peut se donner à 100% sur l’étape du lendemain où un profil plus technique et plus « roulant » sur la fin peu jouer à notre avantage…

Après midi sieste/récup’, buffet made in Euskal Herria, une nuit à peaufiner la stratégie de course et c’est partie pour la seconde étape…

A suivre…

NicoR

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Et alors ? la suite ? Je meurs d'incertitude !!!