1er épisode de l' « EUT 2012 » : 

Allez, j’m’y colle pour faire ce CR…
Arrivée à Millau jeudi 25/10 vers 17h pour récupérer les dossards. La pression monte même si elle ne me quitte plus depuis au moins 15 jours.
Dans le village-Trail chacun analyse le profil de la course légèrement modifiée à cause du mauvais temps annoncé toute la journée du 26. J’ai envie de croire que les prévisions météo sont fidèles à leurs habitudes : fausses et archi-fausses !
Sur un des panneaux, Manu découvre un papier qui dit : « Cherche covoiturage pour retour sur Angers samedi 27». Manu contacte Jérémy, l’auteur de cette note, que nous rencontrons 10’ plus tard. Un angevin inscrit sur EUT 2012 et qui rentrera avec nous le samedi 27/10. Il connait Esprit Trail Anjou via le web où il a lu plusieurs comptes-rendus, papiers, humeurs…

                               → petit apparté dédié aux organisateurs de beaucoup de courses : « pourriez-vous prévoir un forum, un lien ou une page sur vos sites internet (cela existe déjà sur certaines épreuves) qui permettraient aux coureurs des mêmes et de tous horizons d’échanger et/ou de se mettre en relation les uns avec les autres pour du covoiturage par exemple…

Ça c’est fait ! Direction les Ecuries de Sauveterre où nous résidons… Je ne dis pas « dormons » volontairement car… DD a une nouvelle montre !!! Bref.
Installation, préparation de la tenue et des tenues de rechange. « Vamos a comer » : pasta of course ! Douche et go to bed. DD trifouille sa nouvelle montre ??? Au cas où, je mets également mon téléphone à sonner : c’est le syndrome « ceinture-bretelles ». Tiens Manu dort avec le caleçon de SUPERMAN (enfin une révélation sur les dessous chics d’ETA) : la classe !
Après une « bonne nuit », le Départ ! Je reviens quand même 2 secondes sur la « bonne nuit » !!! Coucher à 20h30 (Bienvenues à la maison de retraite).Dans la chambrée, certains s’endorment beaucoup plus vite que d’autre (sans S car une personne, qui nous a brillamment accompagné, dors déjà, et une autre, rompu à ce genre d’Ultras et courses en tous genres de haut niveau, a vite embrassé Morphée). Re-bref. Je compte les agneaux Aveyronnais et à 23 heures, Manu se réveille et nous lance : « Hey les gars, il doit être 2h00 du mat… J’ai bien dormi : j’suis en pleine forme… ». Ma pomme : « il est 11 heures ! A toute à l’heure @¥ØĦζω!¤#  (propos censurés par l'InVS… ) !!! »
Je m’endors d’une demie-oreille en refaisant la course pour la 30èmefois, mon sac et je m’avoue : « mais qu’est-ce qui m’a pris de cocher la case 106 kms ??? »
DD maitrise comme personne sa nouvelle montre qui sonne à minuit !!!!!! « P…@¥ØĦζω …...de b…@¥ØĦζω ……de m…@¥ØĦζω... » (pense-je dans ma tête de stressé par l’inconnu qui se rapproche avec de moins en moins de sommeil). C’est l’effet « ceinture-bretelles » me rassure-je : mon téléphone sonnera à 2 :00 (ce serait ballot de rater le départ après tant d’investissements)… ADELE nous réveille à l’heure H prévue avec sa nouvelle chanson « SKYFALL ». « C’est bon ça ! » Le moindre petit plaisir simple fait du bien : c’est important de commencer la « journée » du bon pied d’autant qu’au petit-déjeuner, je sucre mon café avec du sel : « P…@¥ØĦζω …...de b…@¥ØĦζω……de m…@¥ØĦζω... »
Quelques produis « illicites » trainent sur la table du Petit-DéJeuner : « Trail-déj », « Gatau-boue », « Hydratetoi-avankilçoitrotar » (produits volontairement rebaptisés pour ne pas faire de pub pour des marques qui seraient capables de nous demander des royalties).
« Allez HOP, départ pour Millau » lance le COACH. Il est 3h et tout va bien…enfin pour Manu & DD.
Météo : un seul mot => PLUIE. De la pluie, encore de la pluie et toujours de la pluie !!! Heureusement qu’il faisait assez doux malgré tout et pas trop de vent…
DD immortalise l’avant-départ par temps sec (ça ne durera que 20’). Nous nous  plaçons à 5 mètres de l’arche et attendons « patiemment » la musique d’ERA ponctuée par les couleurs de fumigènes roses.
Manu : « Bonne course ». Mouah : « Merci toi aussi ». MJ (ça fait initiales de star du Rap) : « A tout à l’heure ». Re-moi (qui n’est presque plus de salive) : « Wep »…
Ça y est les enceintes crachent leur traditionnelle musique de départ et le speaker décompte les secondes. Le pétard n’est pas mouillé et retentit ! C’est parti pour 101 kms car pour plus de sécurité, les organisateurs ont judicieusement supprimé les portions dangereuses soit 5 kms de single track en bord de ravins, de varappe, de combats à mains nues contre des ours… Houla !!! Devait y'avoir des substances cachées dans la composition du PDJ.
Chacun part à son rythme et Manu disparait déjà. Cool, tranquille ! Reste à ton allure…
J’arrive au premier ravito et je vois DD qui m’interpelle : 
« T’as pas vu Manu ?»
Me : « Il doit déjà être passé car il était devant moi… »
DD : « Bah non !!! »
 « Le voilà ! » crie Dédé : à ce moment là, je pense que j’ai dû partir trop vite ??? Je me change (merci DD : directeur « assistance ») car je suis déjà trempé. Et c’est reparti, PETZL au front. Ça commence à glisser sérieusement et les pieds sont déjà bien mouillés.
Les ravitos sont très bien achalandés et le chaud est pris d’assaut par les trailers : « potage, café, thé ? ». Les tartines de Roquefort ont aussi du succès. Le Cantal trône au milieu des raisins secs, des TUC et autres ingrédients salvateurs. 

Le parcours est varié, boueux, exigeant, boueux, détrempé, boueux, glissant, voire boueux par endroit. Des chemins se sont transformés en ruisseaux (ça me rappelle Barcelonnette 2011 !!!). Un parcours plutôt roulant sur les 40 premiers kms et plus technique sur le reste : typique des Templiers avec montées sur les Causses, descentes sur le Tarn…
Je pense à Manu qui s’est fixé comme objectif de terminer cet ultra trail en 15h. Départ : 4h du mat’. Arrivée : 19h02 pour MJ. Vous comptez bien : 15h02 et frais (voire humide) comme un gardon. The TERMINATOR is back !!!
La nuit est tombée et je pointe le bout de ma frontale à 20h06. Je passe sous l’arche en levant les bras pour faire genre et je me rends compte qu’il n’y a que pelés, 1 tondu et DD. Fidèle au poste affichant un large sourire : mon héros → vous serez tout, le pourquoi du comment, en lisant la suite dans le prochain épisode des aventures d’Arlequin ? Euh de DD & Christophe font du Trail en Aveyron : sortie prévue le 26/11/2012 !
On se change pour se vêtir d’affaires sèches. ENFIN !!! Dîner d’après course et on refait le m…la course : « j’ai apprécié les 50 derniers kms communs aux Templiers 2001. J’avais mes repères mais moins aimé la portion entre Massebiau et Pierrefiche (entre le 80 et le 90ème km) » dixit Manu. « C’était agréable toutes ces odeurs différentes entre menthe sauvage, champignons, sous-bois… » lance le célèbre poète MJ. Le TOP c’était de voir DD aux ravitos. Il avait toujours la banane, un petit conseil…et nos affaires de rechanges ! « DD m’a sauvé la vie » avoue-je. Et de rajouter : « Qu’est-ce que j’ai marché !!! J’ai l’impression d’avoir fait de la marche nordique sans bâton ». « Qu’est-ce qu’il a plu !!! ». « Oui mais il faisait quand même doux ??? »  « C’est pas faux ;) ». « On voyait malgré tout assez bien le paysage ? »  « C’est vrai ! Une chance que le plafond était assez haut malgré toute cette flotte »… C’est passionnant hein ? Allez je vous fais grâce des discussions météorologiques car vous êtes bien sur le blog d’ « ETA », Esprit TrailAnjou, et non pas « EMA », Elucubrations Météorologiques Aveyronnaises » !

De retour au gîte, nous croisons la horde rouge de l’Intrépide qui vient de poser ses valises.
L’Endurance Trail 2012 by DD, Manu & Christophe.
Merci à Sébastien et Jérémy qui nous ont donné de la matière pour ce CR lors du retour dans la « JEZO-CAR ».

Fin du 1erépisode de la série « EUT 2012 ». La suite le 26/11/2012 ! A suivre…

Un peu prise par le temps, je n'ai hélas pas pu vous faire plus tôt mon petit CR sur le Marathon de l'Atlas auquel j'ai participé début octobre .

Je prend quelques minutes pour vous en parler aujourd'hui car je ne voudrais vraiment pas que vous passiez à côté.

L'UTAT ce n'est pas une course, ce n'est pas un trail, c'est une véritable aventure, sportive mais avant tout humaine.

Je n'avais pas spécialement prévu d'y participer, ce fut un cadeau, un merveilleux cadeau ..

Petit flashback : suite à l'ultime étape du "National Trail Running cup 2011- Salomon- Endurance mag" (anciennement et pour les profanes : le bon vieux Challenge Salomon), le trail du Sancy je décrochais in extremis et "avec la manière" la 2ème place chez les féminines ...et mon billet pour cette magnifique épreuve qu'est l'UTAT - Merci Endurance mag, merci Cyrille & Brice, nos GO !

Un trail au cœur de l'Atlas marocain (option 42km ), c'était pour moi une première, un nouveau défi mais aussi un voyage dans l'inconnu.

Et en effet, ce fut une succession de belles découvertes et de jolies surprises et, au final, bien plus qu'un simple trail : un parcours difficile, "qui se mérite" à la découverte de paysages à la beauté presque originelle qui fait oublier les dénivelés à 4 chiffres et l'altitude qui donne mal à la tête (2 passages à près de 3200 m), des villages berbères étonnants (où il faut parfois prendre garde à ne pas marcher sur les poules et éviter les jets de pierre (un conseil : on ne sort pas l'appareil photo..) mais aussi de belles rencontres avec d'autres coureurs et coureuses (champions ou pas), organisateurs, locaux et bénévoles venus (presque) du monde entier, avec qui on partage bien plus qu'un simple bout de chemin (et quelques tajines) sur ces quelques jours.

Très certainement le plus beau trail que je peux aujourd'hui inscrire à mon petit palmarès mais surtout le plus joli séjour sportif.

Une chose est sûre, c'est définitivement une épreuve, qui , quand elle est terminée, on songe déjà à y retourner…

Inch Allah !

L'UTAT en bref :

- Camp de base : station de ski de l'Oukaimeden (2620 m) : c'est déjà haut, donc très utile d'arriver 2-3 jours avant pour l'acclimatation (que nous avons bien entendu zappé, ce n'est pas le genre de "détails" auquels on pense en venant d'Angers)

-3 parcours : 26 km –1400D+ (virée d'Ikkis), 42 km – 2600 D+ (Marathon de l'Atlas) et 105 km- 6500 D+ (Utat) ou Challenge 24 km + 42 km (option choisie par Michel qui m'a super gentiment trainée accompagnée sur le 42)

-Option nuitée sous tentes ou dortoir du CAF (mieux car il faut très froid la nuit) et repas traditionnels et ultra conviviaux sous tentes berbères

Cricri

Mon templier à moi …

Un jour j’ai eu l’idée saugrenue de me mettre en tête de courir une course que beaucoup avait déjà terminée. 72 km, 3600 m de D+, … si peu ! La grande course des Templiers, un mythe au trail comme peut l’être le marathon de Paris pour le bitume. Saisissant une opportunité d’inscription, j’ai lancé les dés du défi … il y a déjà de nombreux mois. Bien avant l’objectif du premier semestre qui était le marathon nantais. D’une fantaisie à l’ambition de finir, il aura fallu quelques semaines de préparation, quelques kilomètres avalés, mais au final pas tant que ça, faut le dire, une préparation plutôt plaisir … La principale motivation de ce défi qui pour certains semble démesuré pour d’autres ridicule, était de partager l’aventure avec les copains et les copines de l’ETA. Une belle aventure.

Accompagné de mon fidèle destrier, enfin non de Flavien, nous rejoignons les Barbicottin sur Ecuillé la veille du départ. Petite nuit dans les bras d’avatar ou de Barbie, et départ sur les coups de 6h30. Les autres caravelles sont parties de divers ports et filent leur route sous un soleil radieux. Le passage de la principauté berruyère annonce un changement de temps, la température chute, les nuages envahissent le ciel, la pluie déferle … chaque navire suit son cours, et apponte à Millau, terre de combat. Il est 13h30, déjeuner à la volée …

Vers 14h30, les filles et Fred revêtissent leur cape, c’est l’occasion de croiser le fer de Laurence, Virg La et Virg B et de Charlie alias Fred. Il ne fait pas chaud. Et le vent emporte la troupe sur la VO2 trail pour quelques 19 kms. Un bon moment pour … pas grand-chose en fait, si retrouver les futurs templiers autour d’un petit chocolat, ou d’une bière (on remarquera que Freddy aura eu quelques peines à rallier l’arrivée par excès de bulles ?). 17h30, peut-être que nous devrions rallier la ligne, d’arrivée, des combattants pour être de retour ! En effet quelques minutes plus tard, une autochtone de rose vêtue file à grand pas vers la ligne, plus vite que prévue la bougre, 2h08, ça le fait et sans rocher !-) Plus tard bien plus tard, non je rigole, plus tôt qu’imaginer par les supporters, Laurence puis Virginie La passe la ligne, heureuses finish-euses ! Et Fred dans tout ça, bah déjà douché, ça fait un moment qu’il est arrivé, il n’a pas trainé !!! On trouve le gite sans nous être perdu un peu, un gite frisquet et plutôt joli, mais ça on le verra demain, il fait nuit ! Soirée pâte, en collectif, c’est sympa, dispersion dans les chambres, certaines plus chaudes que d’autres, mais au final, la nuit l’emporte vite. Quelques ronflements au cours de la nuit, Erwan, Olivier … certains disent que Laurent V ronfle et bien pas du tout !

3h45, aie ça pique, chacun revêt son armure … quelques chevaliers se posent encore la question de savoir s’ils ne vont pas renoncer … en attendant on déjeune, le temps passe, les voitures s’effacent pour rejoindre la ligne d’arrivée. Certains prenant des chemins de travers les menant à parcourir quelques 3 kms à pied avant de commencer !

5h10, -4°C, du vent, la ligne et les feux de Bengale sont proches, Era, la foule, et nous nous élançons pour ce nouveau défi …qui s’annonce redoutable au vu des conditions météo. J’ai rejoint les armuriers saumurois, Renaud, Freddy et Aurélien, vite perdus. 3 kms de route, et première montée au train avec Renaud, Freddy n’est pas loin. La pente s’accentue, et la marche devient active, en bouchon, bah oui y ‘en a plus de mille devant. La pente est forte et assez longue, 1h avait dit Renaud, en fait moins, mais glissante avec le verglas, et parfois de la neige ! Nous arrivons sur le plateau, et les chevaliers s’échappent et réapparaissent dans les bois, à la lumière des frontales ; joli jeu de lumière, qui accompagne le lever du soleil. Il fait particulièrement froid, mais nous avons un bon rythme de croisière. La cavalerie est en marche, montée, descente, … le paysage se découvre, vers le 20^ème kilomètre, nous croisons le fer d’Olivier et d’Erwann, quelques centaines de mètres plus loin, le rythme nous laisse filer devant avec Renaud, Freddy est parti devant. Descente vers le premier ravito, 24^ième km,

nous nous sentons bien, devant les tables, un homme … vert, blanc,vert, non pas une nouvelle tenue Salomon, non Pascal qui semble pas très en forme, pas très en forme du tout …petit pointage du groupe, Nico est devant, mais a perdu une dent(chute ?), Flavien suit mais a eu un petit coup de moins bien, Laurent et Laurent font route ensemble, puis vient Aurélien et Freddy, derrière Erwann et Olivier, Antoine a abandonné sur entorse.

Allez on y retourne. Et le rythme se maintient, la barre des 10h n’est pas loin à ce tempo, petite douleur à la voute plantaire aux alentours du 30^ième pas grave, un doliprane et ça s’efface, ouf ce n’était pas loin de pousser à droite :! Descente vers la Roque Ste Marguerite, c’est franchement beau, jute avant de remonter, nos suiveurs sont là, Virginie B, Fred et Pascal, reconverti, ils nous annoncent la couleur de la suite, une belle escalade de la corniche, le ravito est en haut … j’oublie, ou j’abandonne l’idée de prendre mes bâtons, erreur … la cote s’annonce rude :! Je laisse filer Renaud, grimpe grimpe, je double même Freddy qui a « explosé », ravito, soupe et en arrivant Renaud me dit qu’il va m’attendre, je prends le taxi et m’accroche à lui, déjà 48.5 km de fait, yes, et dans un temps très honorable, les 10h/10h30 sont toujours possibles, enfin on y croit à ce moment là … douleurs dans les cuisses, type crampes, adducteurs souffreteux, je décide de réduire l’allure, Renaud s’échappe, je poursuivrais l’aventure avec des inconnus. Le paysage est magnifique, autant en profiter, vraiment magnifique …

Le terrain devient difficile, les cotes plus dures, plus longues, il faut reprendre son souffle, de rapide calcul d’allure me donne encore de longs moments de plénitude !!! Ferme de la Cade, dernier ravito, 64^ième km, 8 km annoncé, ah bah finalement on va à la grotte du Hibou … 1h30 annoncé, 400 de D+ et 400 de D- … ouais, ça descend au début et puis ça devient de l’escalade, les marches sont immenses, le vent impitoyable sur les hauts de l’antenne … et il faut alors redescendre, passer par-dessus la douleur des bouts de pieds et des jambes qui ne font que freiner même sur le plat … les bénévoles encouragent encore, les derniers kilomètres se dégustent, arrivé avant la nuit devient une réalité le dernier km, l’arche, … 12h37 d’effort, un vrai bonheur, une médaille et un T-shirt de finisher, yes … merci à ceux qui ont cru en mon « exploit », et aussi à ceux qui en doutait, chacun aura contribué à cette réussite. Il fait froid à l’arrivée, j’attends Erwann, Olivier qui me ramèneront vers le gite, un peu contrit de froid, les jambes dures mais heureux !

On rentre au gite, retrouve les finishers, les accompagnateurs, les autres, déçus ou heureux, de savourer ces moments souvenirs, ces coups de gueule (cf. article Erwann) ces fiertés… et puis il est d’une évidence que personne à ce jour ne peut remettre en cause, 3 courses partagées avec Paco … 3 fois devant, une vraie source de motivation ce garçon !!!

La nuit derrière sera … savoureuse …prêt à rebondir sur de nouveaux défis, le premier de reprendre la route le lendemain matin, le suivant de descendre de la voiture … mais au final, peu de douleur, et de courbature (la spiruline ?), et un rêve d’un nouveau tremplin … CCC.

Merci aux compagnons de voyage, de voiture, à Renaud pour les 50 premiers kms, à Virginie’s, Laurence, Fred d’avoir pris soin de Flavien (lol) et d’avoir été là, à l’ensemble du groupe ETA … grand et bon moment !

Anthony

Fred et ses "drôles de  filles" , Virg L, Laurence et Virg B seront au taquet le samedi sur le VO2 Trail pour 19km et 700mD+

Comme les "grands" ils auront le droit de visiter la grotte du Hibou  mais avant il faudra se hisser sur les causses par la côte de carbassas et ses 500mD+ en 3km...C'est bon pour les cuisses ça!!!

                  Petite Interview d'avant course...Virg B

Le Festival des Templiers, les causses,…Qu’est ce que ça représente pour toi ?

Une grosse représentation sportive avec une énorme organisation.

L'occasion de sortir des sentiers du Maine et Loire

Habituée ou novice de cet événement ?

On va dire novice. Mon  tout 1er Trail l'année dernière la templière en 53 min du coup ça me paraissait logique que j'augmente ma distance avec un objectif de terminer en moins de 3h, j'ai pour référence le 20 km "blanc" du Sancy en 2h53

Quelle va être ta stratégie de course ?

Entorse avec séquelles pdt 2 mois donc interdiction de courir, j'ai malgré tout pédalé et depuis le 08.10 j'ai le feu vert pour la CAP.

Est-ce que cela va suffire !!! Je compte donc PROFITER au mieux du parcourt et des ravitos

Toujours le samedi, dans la série Marathon, voici le Marathon des Causses.

Pour ETA, c'est Pascal D qui s'y colle...38km et 1600mD+. Il avait prévu au départ les Templiers mais préfère finalement la vitesse du Marathon...