AH l'UTMB...
2010, départ en kway...30 petits km...et puis plus rien!!!
2011, départ décalé, une galère depuis Martigny, pas de Bovine!!!
2012, un épisode neigeux, pas de Tour, un parcours de "replis" monotone, un Ultra la tête dans les sapins donc sans grand intérêt pour contenter les coureurs prévenus le vendredi AM!!!
BREF...l'UTMB ne semble plus être ce qu'il était!!!
Et pourtant:
les coureurs sont sensés être prévenus de ce qui les attend:
UTMB, "Epreuve de montagne, comportant de nombreux passages en altitude (>2500m), dans des conditions climatiques pouvant être très difficiles (nuit, vent, froid, pluie ou neige), nécessitant un très bon entraînement, un matériel adapté et une réelle capacité d’autonomie personnelle."
Pour participer, il est indispensable :
- d’être pleinement conscient de la longueur et de la spécificité de l’épreuve et d’être parfaitement entraîné pour cela
- d’avoir acquis, préalablement à la course, une réelle capacité d’autonomie personnelle en montagne (1) permettant de gérer les problèmes induits par ce type d’épreuve, et notamment :
- savoir affronter sans aide extérieure des conditions climatiques pouvant être très difficiles du fait de l’altitude (nuit, vent, froid, brouillard, pluie ou neige)
- savoir gérer les problèmes physiques ou mentaux découlant d’une grande fatigue, les problèmes digestifs, les douleurs musculaires ou articulaires, les petites blessures...
- d’être pleinement conscient que le rôle de l’organisation n’est pas d’aider un coureur à gérer ses problèmes et que pour une telle activité en montagne la sécurité dépend de la capacité du coureur à s’adapter aux problèmes rencontrés ou prévisibles.
Le principe de course individuelle en semi autonomie est la règle.
La semi-autonomie est définie comme étant la capacité à être autonome entre deux points de ravitaillements, aussi bien sur le plan alimentaire que de celui de l’équipement vestimentaire et de sécurité, permettant notamment de s’adapter aux problèmes rencontrés ou prévisibles (mauvais temps, problèmes physiques, blessure…)
Matériel obligatoire :
- téléphone mobile avec option permettant son utilisation dans les trois pays
(mettre dans son répertoire les n° sécurité de l’organisation, garder son téléphone allumé, ne pas masquer son numéro et ne pas oublier de partir avec une batteries chargées) - gobelet personnel 15cl minimum (bidons exclus)
- réserve d'eau minimum 1 litre
- deux lampes en bon état de marche avec piles de rechange pour chaque lampe
- couverture de survie de 1,40m x 2m minimum
- sifflet
- bande élastique adhésive permettant de faire un bandage ou un straping (mini 100 cm x 6 cm)
- réserve alimentaire
- veste avec capuche et fabriquée avec une membrane (Gore-Tex ou similaire) imperméable (minimum conseillé 10 000 Schmerber) et respirante (RET conseillé inférieur à 13) permettant de supporter le mauvais temps en montagne
- pantalon ou collant de course à jambes longues OU combinaison d’un collant et de chaussettes couvrant entièrement la jambe
- Seconde couche chaude additionnelle : un vêtement seconde couche chaud à manches longues (coton exclu) d'un poids de 180g au minimum (homme, taille M)
OU la combinaison d'un sous-vêtement chaud à manches longues (première ou seconde couche, coton exclu) d'un poids de 110g au minimum (homme, taille M) et d'une veste coupe-vent* avec une protection déperlante durable (DWR protection) - casquette ou bandana ou equivalent
- bonnet
- gants chauds et imperméables
- sur-pantalon imperméable
Bon autant dire du lourd question équipement de montagne!!!
Voilà ce qu'en a dit la "boss", Mme Poletti sur différents médias:
« Respecter le montagne, cela passe d’abord par ne pas y aller quand elle ne veut pas ». Ces mots sont ceux de Catherine Poletti, directrice de course, qui s’est présentée devant la presse pour dévoiler le nouveau parcours de l’UTMB. « Nous sommes très frustrés. Les coureurs le sont aussi, et c’est normal. De même que les bénévoles, et les communes qui nous entourent. Mais nous ne pouvons pas faire passer les coureurs en toute sérénité de l’autre côté de Col de la Seigne. Entre le refuge du Bonhomme et le Col de la Seigne, on nous annonce 15 cm de neige, du grand vent, du grand froid. Et après, en redescendant sur l’Italie, c’est pire. Avec du brouillard. Contrairement à d’habitude, l’Italie n’est pas douce ». Et d’ajouter : « Nous ne pouvions pas embarquer les coureurs dans une aventure galère. Ils n’auraient même pas pris de plaisir, et seraient arrivés épuisés à Courmayeur ».
« Nous demandons aux traileurs d’être capables de s’adapter aux conditions climatiques et aux terrains qu’ils peuvent rencontrer, a également souligné l’organisatrice. On se doit de notre côté d’être exemplaires. D’où notre refus de les faire passer en Suisse et en Italie ».
« Et je peux vous assurer que ce sera une course héroïque, étant donné les conditions dans lesquelles elle va se dérouler », a lancé Catherine Poletti. Ce tracé, qualifié « d’intéressant pour les concurrents qui ont parfois traversé des océans et des continents pour venir jusqu’ici », empruntera le chemin initialement prévu jusqu’à La Balme, au km 38,8. « Là, les coureurs tourneront à droite, pour passer sous le Col du Joly. Ils redescendront vers les Contamines, puis passeront par l’autre versant, jusqu’aux Houches. Là encore, ils emprunteront l’autre versant, passeront par le Petit Balcon Sud avant de monter vers Tré-le-Champ. Ils rejoindront l’arrivée par Argentière ».
« Non, il n’y aura aucun remboursement. C’est inscrit dans notre règlement. Il ne s’agit pas d’un voyage organisé. Dans toute activité outdoor, on prend le risque qu’il ne fasse pas beau ».
Pas question, non plus, de revoir les dates de l’événement à l’avenir. « Quels que soient les moments de l’année, en montagne, il peut faire mauvais. La montagne est comme ça, on ne peut pas prévoir le temps. On ne peut pas changer les dates. Premièrement parce que les grands cols sont encore enneigés jusqu’ fin juillet et ne seraient pas praticables. Et deuxièmement parce qu’il est déjà difficile de se loger à Chamonix la dernière semaine d’août. Alors, plus tôt dans le mois, ce serait impossible ».
OU ENCORE...
Donc TDS a conserver son parcours initial malgré les conditions...comme la CCC qui, hormis 2 cols, a gardé la quasi intégralité du parcours prévu...Peut être parceque ces 2 courses font partir les coureurs depuis Courmayeur? En effet, quid du rapatriement des coureurs si annulation???
Une organisation commerciale soucieuse (trop) de la sécurité des coureurs sur cette grande boucle?
Des critères de sélection et d'inscription à revoir pour évincer les coureurs trop juste physiquement (pour faire le TMB en mode course "off course")?
Des barrières horaires à durcir pour arrêter à temps les retardataires se mettant en danger?
Des coureurs inconscients des conditions de course?
Voilà ce qu'un autre participant en pense...
Si vous avez la (les solutions) depuis l'Anjou (ou ailleurs), n'hésitez pas, c'est tribune libre via les commentaires...On essaiera de faire une synthèse productive que nous transmettrons à l'organisation.
A vous...